-- Fichier 2 : det-core-functions.php -- Team
L’immunité, notre alliée

L’immunité, notre alliée

Notre système immunitaire nous protège

Avec un peu de recul aprés la folie vécue pendant la « Pandémie de Covid-19 », il est important de se rappeler l’importance de notre système immunitaire. En effet, dans les mêmes conditions épidémiques, les personnes dont le système immunitaire est fort résistent mieux aux virus. Ceux dont le système immunitaire est faible sont plus vulnérables.

Cette immunité dépend de la qualité et de la quantité de notre énergie vitale, selon la MTC.

La Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) est souvent connue comme une médecine de prévention. Et pour cause, elle a pour philosophie de maintenir l’individu en bonne santé pour éviter qu’il ne tombe malade. Donc la MTC va corriger les déséquilibres énergétiques pour que le corps puisse faire son travail naturel de préservation de la santé.

En effet, un corps bien entretenu possède une bonne immunité. En médecine chinoise c’est l’énergie défensive : le Wei QI, qui est notre première protection contre les agressions extérieures, parmi lesquelles les virus. Elle agit comme une seconde peau. Le Wei Qi est élaboré élaborée sous le contrôle des Reins en lien avec les Poumons. Il est donc essentiel que ces organes soient forts.

Il est particulièrement important à veiller à ce que les reins fonctionnent bien, car ils contribuent au bon fonctionnement des poumons. Donc si les reins sont affaiblis, l’énergie défensive ou Wei Qi sera aussi affaiblie.

 

Une bonne hygiène de vie

Pour entretenir une bonne immunité, il est essentiel de veiller à l’équilibre de son hygiène de vie. On prendra soin d’avoir :

  • Une alimentation équilibrée et saine
  • Un sommeil réparateur
  • Une pratique sportive
  • Une respiration ample et consciente
  • Des pratiques relaxantes : méditation, yoga…
  • De passer du temps dans la nature

Les émotions jouent un rôle important dans la qualité de notre immunité. En effet la peur, le stress, l’anxiété…, vécues avec excès ou trop longtemps, engendrent un affaiblissement des organes, et donc une baisse de l’immunité.

L’époque que nous vivons est particulièrement anxiogène et entraine de nombreuses personnes dans la peur, voire la panique.

 

Or en MTC, l’émotion de peur lèse les reins, siège de notre énergie vitale. Or une bonne énergie vitale permet de générer une bonne énergie défensive (Wei qi), et garantit donc une bonne immunité.

C’est pourquoi il est particulièrement important à veiller à ne pas rester dans la peur ou dans l’anxiété. La pratique d’un sport, ainsi que la méditation, ou la pratique d’un art, sont de bons moyens de se distancer de la peur ou du stress et d’en réduire l’impact.

 

Qi gong et MTC pour renforcer l’immunité

La pratique régulière du Qi Gong (30’ par jour minimum) permet de nourrir l’énergie vitale. Elle permet de calmer l’esprit (Shen), de faire circuler l’énergie (qi), et enfin de nourrir le Jin (énergie vitale). Axée sur une respiration ample, sur la relaxation, le qi gong agit puissamment sur l’esprit comme sur le corps.

Pour les personnes souffrant de troubles du sommeil, d’instabilité émotionnelle, ou d’angoisse chronique, il est recommandé de consulter un praticien en médecine chinoise. L’acupuncture ainsi que la pharmacopée leur permettront de retrouver un équilibre physique et émotionnel, et donc de renforcer leur énergie vitale. Ainsi leur immunité sera renforcée.

Savoir conserver la sérénité dans les périodes de crise est la garantie d’une bonne immunité. C’est pourquoi la MTC a toujours préconisé de « Nourrir la vie » en entretenant sa santé grâce aux principes du Yang Sheng. C’est la meilleure façon d’être toujours prêts à affronter n’importe quelle agression extérieure, y compris les virus.

Des mesures sanitaires néfastes à la santé

Personnes masquées

En temps d’épidémie, l’immunité doit être la priorite des politiques de santé publique. Or, les mesures sanitaires qui furent mises en place durant la « Pandémie Covid 19 » allaient hélas toutes à l’encontre de cela.

Le port du masque bride la respiration, et empêche une bonne oxygénation du corps.

Le confinement empêche de profiter du grand air, et du soleil, source de vitamine D et connu pour renforcer l’immunité. Il rend difficile la pratique sportive comme le footing ou la marche rapide, surtout si l’on doit porter un masque en extérieur !

La distanciation sociale entrave les échanges de tendresses, les relations naturelles entre les humains, comme le sourire, les calins. Or ceux-ci sont indispensables à notre équilibre général. Ils sont d’autant plus indispensables pour les enfants.

Enfin, le déluge d’informations anxiogènes diffusées perpétuellement à la télévision ou dans les médias génère un climat de stress. Les psychologues confirment tous une recrudescence de cas d’anxiété, et de dépression, notamment chez les jeunes, durant cette période… et depuis.

Cheng Man Ching

Cheng Man Ching

Le maître des « cinq excellences »

De tous les maîtres modernes du Tai Chi, aucun n’a eu autant d’impact que le professeur Cheng Man-Ch’ing. Décédé le 26 mars 1975 à Taïwan, il reste aujourd’hui dans les mémoires comme le « Maître des cinq excellences » pour sa maîtrise de cinq arts : la calligraphie, la poésie, la peinture, la médecine et le Tai chi chuan.

Cheng Man-Ch’ing naît le 29 juillet 1902 à Yongjia (Chine). Jeune homme, il tombe gravement malade de la tuberculose. Un médecin local lui suggère alors de pratiquer le Tai chi chuan pour se soigner. Cheng se lance donc dans l’étude et la pratique du Tai Chi. Il guérira grâce à cela complètement de sa maladie.

Dans la trentaine, Cheng devient l’élève du grand maître de Tai chi chuan, Yang Ch’eng-Fu. Il étudie avec lui la forme Yang de 1928 à 1935, endurant de nombreuses difficultés pour apprendre cet art. Bien qu’il soit devenu lui-même un grand maître du Tai Chi, le professeur Cheng, avec sa modestie légendaire, a toujours dénigré sa propre compétence par rapport à celle de son professeur. Il avait coutume de dire : « Si le Tai Chi était un corps humain, tout ce que je possède, c’est le pouce. Mon professeur a tout le corps ! »

Man-Ch’ing a créé sa propre forme, la forme en 37 pas, en s’inspirant de la forme Yang traditionnelle en 108 postures qu’il avait étudiée avec son maître.

Une école de Tai chi chuan à New York

Après une carrière brillante en tant que médecin, sénateur et artiste martial à Taiwan, le professeur Cheng doit s’expatrier et rejoindre Taïwan comme de nombreux autres maîtres d’arts martiaux et d’intellectuels chinois. Il y fonde l’école de Tai chi chuan « Shr Zhong », ou « Le juste rythme ». Il part ensuite en 1964 aux Etats-Unis, où il ouvre une école de Tai Chi à New York, dans le quartier de Chinatown.

Il retourne à Taïwan en 1974 pour la publication de son livre de commentaires sur le Tao Te Ching de Lao Tzeu, une œuvre qui lui tient particulièrement à cœur. Ainsi déclare-t-il à ses proches, une fois son œuvre achevée « Si je dois mourir, je n’aurai aucun regret ».

Aujourd’hui l’héritage de Cheng Man-Ch’ing se perpétue à travers sa poésie, sa peinture, ceux qu’il a guéris, ceux à qui il a transmis son enseignement et qui à leur tour le transmettent à des étudiants dans le monde entier.

La forme en 37 pas

Cheng Man-ch’ing est connu en Occident essentiellement pour son t’ai chi ch’uan. Voici quelques-unes des caractéristiques de sa « forme courte de style Yang » ou « forme en 37 pas« .

Elle élimine la plupart des répétitions de certains mouvements de la forme longue Yang. Elle est  beaucoup plus courte que la forme longue Yang puisqu’elle se pratique en une dizaine de minutes contre vingt à trente minutes pour la forme Yang.

La main et le poignet sont ouverts, mais détendus, ce que Cheng appelle la « main de la belle dame ». Le style Cheng se caractérise par le « swing et retour », dans lequel l’élan d’un mouvement initie le suivant.

Ces modifications ont permis à Cheng d’enseigner à un plus grand nombre d’élèves, y compris de nombreux occidentaux, en un temps plus court. Sa forme raccourcie devint extrêmement populaire à Taïwan et en Malaisie. Enfin il fut l’un des premiers maîtres chinois à enseigner publiquement le t’ai chi ch’uan aux États-Unis.

 

Dix clés contre l’anxiété

Dix clés contre l’anxiété

 

Des solutions naturelles pour l’apaiser

Depuis la période Covid, de plus en plus de personnes souffrent de crises d’angoisse voire d’anxiété chronique. Nous vous proposons ici dix solutions et techniques efficaces pour faire face à ces émotions sans recourir aux médicaments chimiques.

1. Faire de l’exercice

Le premier remède pour lutter contre l’anxiété est la pratique d’une activité sportive. En effet l’activité physique a un effet antidépresseur et anti-anxiété. Il s’agit non seulement de marcher, mais de pratiquer une activité intense qui va faire travailler votre cœur et stimuler ainsi l’ensemble du métabolisme. Cela va automatiquement mobiliser votre attention suffisamment pour mettre au second plan vos angoisses et ruminations mentales.

Et plus vous allez repousser vos limites, plus vous augmenterez votre estime de vous. Qui plus est une pratique intense libère des endorphines, qui agissent de façon similaire à l’opium, générant un état de bien-être.

2. Respirer

Respirer lentement et profondément procure un effet apaisant. Vous pourrez trouver de nombreux exercices de respiration, notamment dans le Prânayama. Ils consistent toujours en une respiration consciente, abdominale et ample. On peut compter par exemple 4 durant l’inspir, conserver les poumons pleins pendant 7 secondes puis expirer sur 8 à 10 secondes, et ainsi de suite.

Cette respiration consciente va là encore mobiliser votre attention. Qui plus est le fait de ralentir le rythme respiratoire et de respirer par le ventre procure calme et sécurité intérieurs.

3. Se lancer des défis

S’imposer une routine difficile, voire désagréable au début, va renforcer la volonté et la détermination. En persistant et en progressant, le mental se renforce et la confiance en soi grandit. A chacun de choisir son défi. On peut par exemple décider de se lever tous les matins de bonne heure, alors qu’on préfèrerait rester au lit, pour aller marcher, courir, ou méditer.

On peut choisir d’expérimenter les douches ou bains glaçés. Cette pratique est très puissante pour renforcer le système immunitaire. Elle a également pour effet d’augmenter la sécrétion d’endorphines, source de plaisir et de bien-être.

Elle a donc à la fois un effet stimulant et relaxant. Qui plus est, le simple fait de réussir son défi renforce la confiance en soi. L’anxiété en sera automatiquement réduite.

4. Pratiquer des actions bienveillantes

En phase d’anxiété, on a tendance à se renfermer dans ses pensées qui tournent en boucle dans la tête. Du coup, on en oublie que le contact avec l’autre peut nous apporter de la joie et du réconfort. Porter attention aux autres, leur sourire, leur rendre des services : tous ces petits actes bienveillants sont contagieux et nous apportent en retour un mieux-être. L’anxiété diminuera, et l’amour et la bienveillance que nous aurons rayonnés nous reviendront en retour.

5. Méditer

La pratique de la méditation est de plus en plus populaire. En effet elle a des effets hautement bénéfiques sur le physique et le mental. Elle est particulièrement efficace pour nous apprendre à réguler nos émotions, et prendre de la distance avec nos pensées. Méditer, contrairement à la relaxation, n’est pas s’allonger sur son lit en écoutant une musique relaxante. Même si la relaxation peut s’avérer intéressante aussi.

La méditation se pratique en position de lotus, demi-lotus, ou en tailleur, la colonne verticale bien droite, les genoux au sol. Une fois bien positionné, il suffit de respirer profondément, de se détendre, d’accueillir ses émotions, d’observer ses pensées en les laissant passer comme on regarde passer un train.

Quelle que soit l’émotion qui vous submerge (anxiété, colère, ou peur), le pire est d’essayer de la combattre. Le plus efficace est de l’accueillir, de la ressentir physiquement, et de respirer. Elle s’atténuera alors avec le temps. Enfin pour être durablement bénéfique, la méditation requiert d’être pratiquée au moins une fois par jour, pendant au minimum 20 mn.

6. Pratiquer un art

La pratique d’un art apporte du plaisir, de la joie, et oblige, par la concentration qu’elle requiert, à mettre en veilleuse les pensées obsédantes, les soucis.

L’exigence que cette pratique requiert en phase d’apprentissage nous oblige à nous dépasser, et le fait de progresser dans un art augmente l’estime de soi.

Qui plus est, plus on le maîtrise, plus la pratique d’un art élève notre âme, nous procure plaisir et joie. Avec le temps, nous nous connectons alors automatiquement à des énergies subtiles de fréquence plus élevée.

Ceci augmente l’énergie de notre coeur. Et l’anxiété est forcée de battre en retraite !

7. Améliorer son hygiène de vie

Les personnes anxieuses on tout intérêt à porter une grande attention à leur diète, et à leur hygiène de vie en général.

La tentation en cas d’anxiété risque d’être de s’en distraire avec l’alcool, la cigarette, ou encore d’abuser du café. Si l’alcool peut temporairement nous faire oublier l’anxiété, il ne résout rien et risque même de l’augmenter une fois l’effet euphorisant retombé. Il est important également de s’accorder un temps de sommeil suffisant, de manger sainement et à heures régulières. Enfin, il est essentiel de passer du temps au contact de la nature, qui a un effet équilibrant sur l’ensemble de notre corps-mental.

8. Les huiles essentielles

L’huile essentielle (HE) de marjolaine à coquille, qui équilibre le système nerveux, est efficace pour lutter contre l’anxiété. On peut l’appliquer sur le plexus, creux situé au-dessus de l’estomac, point qui est le siège des émotions. C’est d’ailleurs là où l’on ressent une sensation d’oppression quand on est angoissé. Utilisation : verser 5 gouttes d’HE dans une cuillère à café d’huile végétale (calendula, amande douce…). On masse le plexus en cercles avec ce mélange pendant 2 à 3 minutes. On peut aussi utiliser la lavande qui a un effet apaisant.

9. Le qi gong

Directement liée à la médecine chinoise, la pratique du qi gong est une véritable mine d’or pour améliorer sa santé, physique comme mentale. Le qi gong consiste en des postures ou des enchainements de mouvements simples, à pratiquer lentement et en conscience.

Elle requiert de respirer profondément et de se relaxer, tout en étant à l’écoute de son corps. Le qi gong permet de faire circuler l’énergie vitale (ou qi) dans tout le corps, et ainsi d’équilibrer cette énergie tout en l’augmentant. On en ressort donc à la fois énergétisé et relaxé.

Cette pratique permet également de réguler nos émotions en diminuant leur impact. Vous devriez en ressentir rapidement des bénéfices, même si là encore, seule une pratique régulière permet d’en retirer un vrai impact sur la santé.

Il est conseillé d’apprendre le qi gong avec un maître en qi gong, qui pourra vous observer et vous guider. Car sous son apparente simplicité, le qi gong requiert un véritable apprentissage pour délivrer tous ces trésors.

10. L’acupuncture

Si vous souffrez d’anxiété chronique, ou de crises de panique, n’hésitez pas à faire appel à une aide extérieure pour démarrer votre processus de guérison. L’acupuncture est particulièrement efficace pour traiter l’anxiété. La médecine traditionnelle chinoise (MTC) est en effet une médecine holistique qui opère en rééquilibrant l’énergie globale de l’individu.

Elle traite donc non seulement le physique mais agit comme un régulateur sur les émotions. En effet en Médecine traditionnelle chinoise (MTC), dont fait partie l’acupuncture, chaque organe est lié à une émotion. Par exemple le foie est associé à la colère (ou la frustration), les reins à la peur, les poumons à la tristesse etc. L’anxiété est associée principalement à la rate (et estomac). En quelques séances vous devriez vous sentir beaucoup plus détendu, et moins anxieux. Cela vous apportera l’énergie suffisante pour pratiquer les techniques préconisées plus haut pour conserver cet état sur le long terme. 

Crise du Covid-19 et anxiété

Enfants avec masque

Depuis le début de l’épidémie Covid, les psychiatres ont assisté à une déferlante d’enfants et adolescents souffrant de troubles anxieux, de phobies diverses parmi lesquelles la peur d’étouffer. D’autres étaient dans un état anxio-dépressif, où la peur se mêlait à la culpabilité de transmettre le virus, ou à la peur de voir leurs parents mourir.

Cette période a laissé des séquelles durables, notamment chez les enfants et adolescents.

Côté adultes, ce n’est pas mieux, avec la précarisation de nombreuses situations professionnelles, la peur de perdre son emploi…

Bref, l’anxiété ne s’est jamais aussi bien portée ! Qui plus est, toutes les mesures prises durant cette crise, du port du masque au confinement, allaient toutes à l’encontre des solutions contre l’anxiété comme vous pouvez le voir dans cet article.

La joie

La joie

La joie est associée à l’élément feu en MTC

La joie est l’émotion reliée à l’élément feu, et à l’organe Cœur en médecine traditionnelle chinoise (MTC). Contrairement aux quatre autres émotions répertoriées par la médecine chinoise (peur, colère, tristesse, soucis), la joie est une émotion que l’on a plaisir à ressentir. Elle est perçue comme positive, et elle l’est ! En effet, ressentir de la joie et l’exprimer est naturel, c’est signe d’une bonne santé du Cœur.

Or en MTC, le Cœur occupe une place prépondérante dans l’équilibre général puisqu’il est considéré comme « l’empereur des organes ». Le Cœur est donc garant de la bonne santé globale de l’individu.

La joie n’est considérée comme pathologique que lorsqu’elle est excessive c’est-à-dire lorsque la personne est en état d’exaltation, de frénésie, qu’elle est agitée, euphorique ou rit tout le temps très fort. Mais ce n’est pas la cause majeure de déséquilibre du Cœur.

Le coeur sensible aux excès émotionnels

Le cœur est globalement un organe sensible aux excès émotionnels.

La tristesse, bien qu’associée au Poumon dans la théorie des Cinq Eléments, affecte considérablement le Qì du Cœur. Le Poumon et le Cœur sont étroitement liés dans la mesure où l’un gouverne le Qi et l’autre le Sang, et où tous deux sont interdépendants. La tristesse engendrera un vide de Qi du Poumon qui, à son tour, engendrera un vide de Qí du Cœur.

De même la colère, qui inclut en MTC la frustration, le ressentiment, voire la dépression, va affecter d’abord le Foie, et indirectement le Cœur. En effet, la colère entraîne une montée du Yang du Foie (Feu du Foie) qui peut se transformer en Feu du Cœur.

Fonctions du cœur en MTC

Le Cœur a une action de pompage du sang. Si le Qi du cœur est abondant, le cœur fonctionnera à un rythme normal, assurant correctement le transport du sang dans les vaisseaux sanguins. Le pouls sera régulier et fort, le teint rose et lumineux.

Il a pour fonction de gouverner le sang et les vaisseaux.

Mais une des fonctions essentielles du coeur est d’abriter le Shen. Le Shen représente l’esprit qui donne à un individu son identité, et plus globalement il représente la vitalité globale de cet individu. Il gouverne l’équilibre énergétique de l’ensemble des organes. Le Cœur abrite aussi l’activité mentale, la mémoire, la conscience, les pensées et le sommeil.

Il contrôle la transpiration. Les personnes qui transpirent anormalement ont donc souvent un déséquilibre énergétique de cet organe.

Le Cœur s’ouvre à la langue. En MTC, la langue et le Cœur sont connectés. Une personne qui connaît un feu du cœur sera particulièrement volubile. A l’inverse, le bégaiement, la difficulté ou la faiblesse de l’élocution, ou encore l’aphasie sont des résultantes d’une déficience du cœur.

Tableaux pathologiques du cœur

Si le Qi du cœur est déficient, le transport du sang sera entravé. Le pouls sera alors faible, la personne sera pâle, sa langue sera pâle et blanche. Elle pourra ressentir des palpitations, de la fatigue, un essoufflement à l’effort.

Quand il y a excès d’énergie yang dans le Cœur, on parle de « Feu du Cœur ». L’esprit est agité, l’individu souffre d’insomnies, son pouls est rapide, sa langue rouge. La circulation du Qi est ralentie, et le Cœur est affecté. Cela se traduira par à un visage rouge, de fortes transpirations, de l’hypertension.

La joie permet une bonne circulation du Qi et du Sang, détend l’esprit, favorisant ainsi la paix intérieure nécessaire à l’activité du Shen.

La notion de Shen en MTC

sérénité

Le Shén, notion fondamentale en MTC, est en relation avec le cœur. Il est la force vitale qui anime le corps et l’esprit. De l’équilibre du cœur dépend la qualité du shén. Et si le shén est fort le corps est fort.

Tous les désordres émotionnels affectent le cœur et donc le shén. Il est difficile pour beaucoup de nos patients en ces temps troublés de trouver la joie. Il n’est donc pas rare que nous ayons à traiter des déséquilibres du cœur.

Le cœur étant un organe particulièrement sensible au stress et aux excès émotionnels, cultiver un « bon cœur » passe donc par cultiver un esprit calme et serein. C’est pourquoi nous proposons, en plus de l’acupuncture et de la pharmacopée, des enseignements de pratiques comme la méditation, le qi gong, le tai chi.

L’expérience et notre pratique de maintenant quinze ans en MTC nous a permis de vérifier l’impact positif de ces pratiques sur notre shén.

Et comme le cœur nous relie aux autres, pratiquer l’altruisme et la bienveillance sont hautement recommandés !

La peur

La peur

Elle est associée à l’élément eau en MTC

La peur fait partie de la palette des émotions humaines. Elle se manifeste lorsque la situation nous échappe, lorsque nous n’avons, ou pensons n’avoir, plus aucun contrôle. Sur le plan physiologique, elle correspond à une forte libération d’adrénaline, ayant pour conséquence une augmentation de la tension artérielle et du pouls.

En d’autres termes, la peur est une conséquence de l’analyse du danger qui permet au sujet de le fuir ou de le combattre. Par extension, le terme peut aussi désigner l’appréhension liée à des situations déplaisantes.

Il existe deux types de peur : la peur externe et la peur interne.

  • La peur externe est une réaction à une situation extérieure que l’individu cherche à éviter.
  • La peur interne est une peur intérieure connectée à une émotion souvent négative (ex. : sous-estimation de soi).

La peur prend différentes formes selon la façon dont un individu la ressent et la décrit. Cela peut aller de la prudence jusqu’à une extrême la paranoïa. La peur inclut donc différents états émotionnels et cognitifs incluant l’inquiétude, l’anxiété, la terreur, l’horreur, la panique et la crainte.

La médecine chinoise et la peur

Les reins

En MTC, la peur ou l’anxiété est directement liée aux reins. Cet état, s’il est prolongé ou persistant peut gravement nuire à la vie quotidienne.

Les lombes sont le palais des Reins. Donc le vide de Rein constitue la racine de toutes les lombalgies. La plupart du temps, tous les déséquilibres énergétiques du Rein se manifestent, entre autres, par des douleurs des lombes et des genoux.

En médecine chinoise, on parle du Rein pour parler de l’organe constitué d’un rein yin et d’un rein yang, mais aussi de l’ensemble des fonctions de cette paire d’organe. Le Rein gouverne la naissance, la croissance, le développement, les processus de vieillissement et la reproduction. C’est sur lui que reposent les fonctions sexuelles et la fertilité.

On lui doit l’endurance, la volonté, l’énergie dont nous disposons. Le Rein assume la gestion énergétique du corps et l’équilibre entre le Yin et le Yang. 

Les Reins contrôlent également les sphincters vésical et anal. La peur va entraîner le qi vers le bas, engendrant une affection des reins. Par conséquent une peur intense peut provoquer une incontinence urinaire ou anale.

Le vide du Rein (ou vide d’énergie du rein)

Le vide de rein d’une personne peut se manifester par les symptômes suivants : une volonté défaillante, des problèmes dentaires, une chute des cheveux, une fragilité osseuse, de la rétention d’eau ou des œdèmes, des problèmes urinaires (fuites, incontinence…) une diminution de l’audition…

Il peut être causé par des efforts physiques répétés, le surmenage, la vieillesse, des excès sexuels chez l’homme, des grossesses rapprochées.

La plénitude du Rein (ou excès d’énergie du rein)

En cas d’excès de l’énergie du Rein, on remarquera chez une personne une grande témérité, une excitation sexuelle exacerbée, des sueurs nocturnes, de la chaleur dans la plante des pieds et la paume des mains, des insomnies.

Comment avoir des reins forts

femme qui dort
  1. Dormir.
    Les reins comme des batteries se rechargent entre 22h00 et 4h00 du matin. Un manque de sommeil dans ces heures-là se traduit immanquablement par un affaiblissement du rein.
  2. Se nourrir correctement.
    Certains aliments renforcent les reins tels que le soja, le canard, les haricots secs, les lentilles, les fruits à coques et les fruits secs, les huîtres, les crevettes de mer, les légumes ou racines (carotte, pomme de terre, navets, etc.), les pommes, les poires.
  3. S’hydrater.
    Boire régulièrement des liquides tel que l’eau ou les jus de fruits non sucrés et en quantité raisonnable. L’ensemble des boissons n’excédant pas 1.5 litre en moyenne par jour.
  4. Bouger.
    On peut ici distinguer deux sortes d’activités. : les activités intenses engendrant un rythme cardiaque élevé, et les activités plus méditatives telles que le tai qi ou le qi gong. Ces dernières sont hautement indiquées car elle permettent au qi de circuler librement, protégeant ainsi le corps d’attaques extérieures.
  5. Eviter les médicaments chimiques.
    Voir article sur les médicaments néfastes pour les reins.