Comment fonctionne la MTC

Comment fonctionne la MTC

Les pathologies vues par la Médecine chinoise

La Médecine traditionnelle chinoise (MTC) porte un autre regard sur nos pathologies. Elle en recherche l’origine afin de les traiter en restaurant l’équilibre, condition de la santé.

En préambule, rappelons un principe fondamental : aucun médecin ne guérit son patient ! C’est le patient qui est l’artisan de sa propre guérison, avec l’aide de son médecin, qui exererce son art à travers différentes techniques.

Dans cet esprit, le médecin chinois s’intéresse à la santé du patient et non à sa maladie. Il va diagnostiquer les déséquilibres, facteurs potentiels de maladie, et utiliser ses différents outils (acupuncture, massage tuina, diététique, phytothérapie…) pour restaurer l’équilibre global du patient, condition de la santé.

Cependant, si l’on choisit de parler de maladies, la Médecine traditionnelle chinoise -MTC – traite toutes les maladies. Dans certains cas de maladies avancées, la MTC va améliorer le terrain d’un individu, son état général de santé. La MTC pourra aussi retarder sérieusement l’évolution d’une maladie grave. Elle aura le grand mérite enfin de limiter les effets secondaires destructeurs générés par les médicaments chimiques.Une médecine vieille de 5’000 ans

Un diagnostic spécifique

L’OMS – Organisation mondiale de la santé  – reconnaît de son côté depuis juin 1979 plus de quarante-deux maladies pouvant être traitées par l’acupuncture . Cette liste est bien-entendu limitative quand on connaît l’efficacité et la puissance de la Médecine chinoise qui a fait ses preuves depuis plus de 5’000 ans. Il est cependant réjouissant que l’OMS reconnaisse enfin la MTC comme une médecine a part entière. Elle est validée dans son statut de médecine traditionnelle, et non complémentaire ou alternative (cf document OMS).

Le diagnostic en MTC est différent du diagnostic de la médecine occidentale. Il est donc erroné d’essayer de traduire les termes occidentaux pour en retrouver la correspondance dans la médecine chinoise.

Pour comprendre la différence entre les approches de ces deux médecines, observons deux types d’images : la première est une photographie, la seconde est un film.

La médecine allopathique observera une photographie, soit une situation apparente à un temps « T » qui se caractérise par un ou plusieurs symptômes. Elle fera son diagnostic selon ce qu’elle peut observer.  Forcément, puisque ce qui ne figure pas sur la photo ne peut être pris en compte, étant invisible !

La MTC traite les déséquilibres, source de la maladie

La médecine chinoise, quant à elle, observe un film, soit une image en mouvement. Au cours du diagnostic, la MTC va recueillir des informations sur le passé du patient, son état de santé présent bien-sûr, mais aussi sur la potentielle évolution de sa santé. Elle observe ainsi le film de la vie. Par son approche holistique, elle observe les déséquilibres énergétiques et leur incidence sur la dimensions physique, émotionnelle et psychique du patient. Ainsi la médecine chinoise peut-elle traiter les déséquilibres avant qu’ils ne deviennent symptômes ou maladies.

Qui aurait l’idée de comparer le cinéma et la photographie. Quand bien même il est possible de tirer une photo d’un film.!…

Grâce à son étude globale de l’être humain, la MTC fait plus que soigner des symptômes, elle vise la racine de la maladie donc la cause profonde. Elle prend en compte tous les aspects (émotionnels, physique et psychique) du patient.

La MTC est enfin une médecine naturelle, qui n’utilise aucun médicament chimique, et donc n’induit aucun effet secondaire chez le patient. Ce n’est pas un moindre avantage !

Pour conclure, un peu de bon sens ! La médecine chinoise, l’une des plus anciennes au monde, aurait-elle survécu si elle n’avait pas fait la preuve de son efficacité, et apporté des solutions à tous les maux de son peuple ? 

MTC : la santé par l’équilibre

MTC : la santé par l’équilibre

L’équilibre global est la clé de la santé

 

La médecine traditionnelle chinoise (MTC) est une médecine millénaire enracinée dans la philosophie taoïste. Selon cette tradition, l’être humain fait partie de la Nature et obéit à ses cycles comme tous les êtres et phénomènes. Par conséquent, pour être en bonne santé, l’Homme doit vivre en accord avec la Nature et en respecter les lois. En d’autres mots il doit rechercher l’équilibre et l’harmonie dans tous les domaines de la vie.

7 piliers pour conserver la santé

Le maintien de la santé et la longévité ont été depuis des millénaires la recherche des anciens sages taoïstes.

Pour y parvenir ils recommandaient de suivre les « Sept pilliers pour conserver la santé » qui invitent à savoir comment :

  • manger
  • bouger
  • respirer
  • se reposer
  • faire l’amour
  • gérer ses émotions
  • respecter les lois de la Nature

Ces 7 piliers sont plus que jamais d’actualité.

La médecine chinoise est donc une médecine holistique. Rester en bonne santé requiert de traiter le corps physique avec respect à travers une nourriture saine, de l’exercice et du repos… Mais cela requiert aussi de savoir maîtriser son esprit et ses émotions, les désordres émotionnels étant considérés comme une source majeure de déséquilibre, et donc de maladies.

Les facteurs environnementaux, tels le climat, le lieu d’habitation ont aussi une grande incidence sur la santé. C’est pourquoi l’art du Feng Shui est considéré aussi comme l’un des outils de la médecine chinoise.

L’homme entre Ciel et Terre

Selon la tradition taoïste, l’homme est un microcosme de la Nature, un univers miniature. L’Homme représente le lien entre le Ciel et la Terre. Pour être équilibré il doit accepter sa double nature, matérielle (symbolisée par la Terre) et spirituelle (symbolisée par le Ciel ou le Cosmos). Il doit nourrir ses besoins tant matériels que spirituels.

Cette dualité est la base de la théorie du Yin/Yang, symbolisée par le fameux signe Tai chi. Le Yin est le principe relatif à la Terre et au monde matériel, le Yang est relatif au Ciel et à l’aspect subtil ou immatériel de la vie. Le signe Tai Chi représente la façon dont les principes complémentaires yin et yang se transforment et évoluent dans une perpétuelle recherche d’équilibre. Toutes les manifestations de la vie dans l’Univers obéissent à cette règle.

La vie est mouvement

“Toute chose observable par les sens est sujette au changement et donc en mouvement…  on ne peut pas commander aux vents et aux vagues de cesser, mais on peut apprendre à naviguer dans les courants dangereux en se comportant en harmonie avec les énergies de transformation en cours, et donc dans les tempêtes de la vie.” dit le fameux livre du I Ching appelé aussi classique des changements. Vivre en harmonie avec la Nature demande à l’Homme de s’adapter et de suivre le flux de la vie. Il est vain d’essayer de contrôler la Nature, ou simplement de l’ignorer.

Pour représenter ces perpétuelles transformation dans la Nature, la Médecine chinoise a créé la théorie des cinq éléments. Les cinq éléments ou cinq mouvements sont : le bois, le feu, la terre, le métal, et l’eau. Chaque élément représente un mouvement et une qualité spécifiques de qi (ou énergie vitale). Ces cinq mouvements ou éléments sont liés par différents types de cycles au sein d’un système harmonieux et équilibré.

Selon la MTC, Yin et yang doivent être en équilibre, de même que les cinq éléments.   Quand des déséquilibres apparaissent, la santé est affectée.

La médecine chinoise utilise ces principes et modèles pour effectuer son diagnostic. Elle utilise ensuite différents outils pour rétablir l’équilibre afin que le corps trouve son propre chemin vers l’auto-guérison. Ces outils sont : la diététique, les remèdes, l’acupuncture, le cupping et les moxas, le massage tuina, le qi gong.

Thu Tran Hoang

Thu Tran Hoang

Un modèle de volonté

 

Thu Tran Hoang a été l’assistante d’Essence of health pendant 5 ans au Vietnam, puis pendant 3 ans au Cambodge.

Thu naît à Hoi An, au centre Vietnam. Sa famille doit faire face à de nombreuses expériences douloureuses liées à la guerre : exil, dépossession de leurs biens. Ces événements laisseront des traces profondes dans sa famille et auront des répercussions sur la psyché de la jeune enfant qui naît juste après-guerre.

Avant ses 3 ans, la famille de Thu déménage au sud de Saigon ou elle passera toute son enfance à la campagne, dans une vie très simple où l’on cultive le riz, et où l’on partage avec ses voisins ce qu’il y a à manger. Car il n’y a alors pas d’argent.

Quand nous la rencontrons, elle travaille dans un resort français à Hoi An, le Victoria, où elle a réussi à accéder à une position de chef de partie, en cuisine. Jeune femme joyeuse et dynamique, elle a acquis de bonnes compétences en cuisine. Elle a appris notamment la cuisine occidentale avec ses Chefs successifs. Et contrairement à de nombreux collègues, qui ne veulent même pas goûter à ce qu’ils cuisinent, la nature curieuse de Thu l’amène à goûter et à apprécier cette cuisine.

En parallèle à son métier, elle a également travaillé dur pour étudier l’anglais.
Et c’est en qualité de traductrice que nous la rencontrons, car le grand-père de son mari est un guérisseur traditionnel. A près de 80 ans, il récolte lui-même ses plantes et les broie tous les jours dans un immense mortier avec une énergie que beaucoup lui envieraient. Dominique ayant recours à ses soins, et le vieil homme ne parlant pas l’anglais, il convoque sa petite-fille pour pouvoir communiquer avec nous.

Le courant passe, Thu nous invite à partager un déjeuner avec sa famille à l’occasion des festivités de Têt. Nous la perdrons ensuite de vue un moment. Et quand nous la retrouvons, nous lui proposons de nous assister pour notre installation à Hoi An, car il est très difficile de s’en sortir sans parler le Vietnamien. Ce sera le début d’une amitié et d’une collaboration de huit ans.

De par son environnement familial, et la vie simple qu’elle mène, Thu s’est toujours intéressée à la médecine naturelle et au pouvoir guérisseur des plantes. Par ailleurs, elle démontre des capacités innées pour les activités spirituelles comme la méditation, le yoga etc. Dans ce cadre, elle reçoit un enseignement en hatha yoga, méditation, taiji chuan, qi gong, reiki. Elle deviendra maître Reiki.

A Phnom Penh, elle redécouvre un hobby qu’elle pratiquait comme enfant, la fabrication de fleurs en papier. Elle est douée de ses mains et nous l’encourageons à développer ce talent. Elle perfectionne et développe ses fleurs, en utilisant d’autres matériaux comme le tissu. Elle crée sa propre activité de création : «Eternel flowers », à Phnom Penh.

Thu Tran Hoang retournera vivre au Vietnam définitivement en 2017.

« Eternel flowers »