Les 7 clés de la guérison

Sept clés en or et serrure sur velours bleu

Cultiver un art de vivre pour
retrouver la santé

   Guérir d’un rhume ou d’une indigestion est facile. Le corps se guérit tout seul. Mais comment venir à bout de maux chroniques que l’on traine depuis des années, ou d’une grave maladie ? La guérison peut alors se transformer en une véritable quête qui suppose engagement, courage, persévérance… et foi. Voici quelques clés pour entrer dans le cercle vertueux de la guérison.

1. Comprendre la maladie

Nul n’est à l’abri d’être un jour touché par une maladie grave, ou de souffrir de troubles chroniques (allergies, migraines, diabète, dépression…).

La santé est pourtant notre état naturel. Elle correspond à un état d’harmonie selon la médecine chinoise. La maladie est donc le résultat d’une dysharmonie.

Il est nécessaire de s’interroger sur la source de cette dysharmonie pour pouvoir la résoudre. La maladie est un signal d’alarme, qui nous invite à faire du ménage dans notre vie, et donc à opérer des changements.

Un frein important à la guérison est la résistance au changement. Le patient va s’inventer des excuses pour ne pas aller vers ce qui peut lui être bénéfique. Dépasser ce type d’auto-sabotage requiert un vrai travail d’introspection. Ce travail, aussi douloureux soit-il, joue un rôle primordial dans la guérison.

2. Être l’acteur de sa guérison

La guérison ne s’achète pas. Car ce n’est pas le médecin qui guérit le malade, mais le malade qui se guérit lui-même avec l’aide du thérapeute. Il est donc inefficace de se décharger de son fardeau sur le médecin en comptant sur lui pour faire des miracles. Trop de patients adoptent ainsi une attitude passive, espérant que le docteur les guérira sans qu’ils n’aient rien à faire. C’est pure illusion !

Le thérapeute accompagne le patient dans sa guérison, il lui apporte son énergie, ses outils. Mais la guérison est d’abord l’affaire du patient.

3. Se remettre en question

L’être humain a besoin de sécurité. Il la trouve en territoire connu. Donc le malade va naturellement rechercher cette sécurité dans son mode de vie… et donc dans ce qu’il connait.

Or si un mode de vie inadapté a conduit à la maladie, guérir implique de le remettre en question. Il s’agira donc d’abord de chercher la cause de cette maladie. Puis nous apporterons des améliorations dans notre hygiène de vie.

Ceci inclut nos pensées et nos émotions qui jouent un grand rôle dans notre santé. Cela peut aller jusqu’à un changement concret : de travail, de lieu de vie, voire de conjoint dans certains cas… Et c’est là que se trouve le principal défi.

Il va donc falloir s’armer de courage pour explorer des territoires inconnus. En clinique, nous voyons parfois des personnes s’empêcher de se soigner pour des raisons qui paraissent dérisoires au regard du bénéfice attendu. Certains vont refuser d’essayer ne serait-ce qu’une fois l’acupuncture par peur des aiguilles. D’autres seront dégoûtés par la potion de plantes chinoises jusqu’à refuser de l’avaler.. L’égo a ainsi mille façons pour nous empêcher de changer, et donc de guérir.

4. Penser santé

La médecine allopathique focalise sur la maladie. Elle aime à nommer les maladies allant jusqu’à créer des noms de syndromes qu’elle reconnaît ne pas savoir traiter ! De plus, en s’attachant au symptôme, elle omet de traiter la cause.

Par ailleurs, les traitements chimiques qu’elle propose génèrent des effets secondaires, et donc de nouveaux maux. On entre alors dans un cercle vicieux qui éloigne le patient de sa santé.

A l’inverse, les médecines traditionnelles utilisent des techniques naturelles (diététique, plantes, massages, acupuncture etc…) pour rétablir puis préserver la santé. Celles-ci vont restaurer l’harmonie dans une approche holistique.

Au fur et à mesure que l’équilibre se rétablit, le patient retrouve sa capacité d’auto-guérison.

Penser « santé » signifie éviter de s’obséder de la maladie, quelle qu’elle soit.  l’inquiétude, la peur, empêchent de retrouver la santé. Beaucoup de patients s’identifient à leur maladie au point qu’elle devient une partie d’eux-mêmes. Leur maladie devient ainsi leur chose  ; « ma maladie » diront-ils.

C’est en honorant la vie que l’on tient à distance la maladie ! Cela suppose d’avoir une bonne hygiène de vie, qui inclut des pratiques visant à améliorer la santé et la longévité.

5. Être résolument positif

Le corps et l’esprit sont étroitement liés. Cultiver un état d’esprit positif a donc un impact favorable sur la guérison et conduira à des actions concrètes telles que :

  • Modifier sa diète,
  • S’octroyer un break significatif dans son travail,
  • Faire une retraite dans la nature,
  • Jeûner,
  • Pratiquer une activité physique…

Bien entendu, le parcours est rarement linéaire. Il y aura des passages à vide, des retours en arrière temporaires, des moments de doute, de découragement. Cela fait partie du processus. Être positif donne le courage de persévérer.

6. Apprendre à gérer ses émotions

Les émotions jouent un rôle primordial dans notre équilibre global. La médecine chinoise associe à chaque organe une émotion, et donc si l’émotion est excessive, ou réprimée, elle va attaquer l’organe associé.

Il est donc essentiel d’être conscients de nos émotions et d’apprendre à nous en distancer.

Certains vont consulter un médecin traditionnel (chinois, ayurvédique, naturopathe), ou un psychothérapeute. D’autres vont se lancer dans la pratique de la méditation, du qi gong, ou d’un art martial. Ces disciplines permettent en effet d’apprendre à gérer ses émotions et à mieux se connaître.

7. Revenir aux règles universelles

La Nature a ses règles. L’Homme, étant partie de cette nature, doit les respecter pour être en bonne santé (voir l’article Yǎngshēng).

Malheureusement, la plupart des personnes, et en particulier les citadins, vivent à l’encontre de ces règles. Se donner les moyens d’une vie saine consiste donc à se rapprocher de la Nature et de ses rythmes… et par là-même de notre nature.

Pourtant, la mise en œuvre de ces principes se heurte à des obstacles, dont l’un majeur : le temps. Où trouver le temps pour cuisiner mes propres légumes, préparer mes jus frais au réveil, pour méditer, pratiquer le qi gong, ou simplement me reposer ?

Choisir de prendre ce temps est déjà un pas sur le chemin de la guérison.

La spiritualité : une dimension essentielle à la santé

Largement inspiré par l’observation et la contemplation de la nature, le taoïsme invite l’Homme à être modeste face à l’univers, à la Nature et à ses règles. L’homme sage choisit donc de vivre en harmonie avec l’univers, il comprend qu’il est de son intérêt de respecter les lois qui le constituent.

En effet, sa santé ne peut être complète que si l’Homme accepte cette dimension fondamentalement spirituelle comme il accepte sa dimension matérielle. L’équilibre est le fondement de la philosophie taoïste. On retrouve cet équilibre dans les opposés complémentaires que sont la terre et le ciel, le yin et le yang etc. Rien dans l’univers n’est conçu comme intrinsèquement mauvais. Le bien a besoin du mal et inversement.

En luttant contre la nature ou en voulant la dominer, l’être humain n’y trouve que malheur. Toutefois, l’humain qui fait preuve d’humilité peut apprendre de ses erreurs, les corriger, et ainsi se rapprocher d’un état d’harmonie, et donc de la santé.

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