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La Diététique en médecine chinoise

La Diététique en médecine chinoise

Equilibrer les principes vitaux par les aliments

La diététique chinoise est une composante essentielle de la médecine traditionnelle chinoise  (MTC). Elle repose sur des milliers d’années d’observation et de compréhension de la relation entre la nourriture et la santé. « “Que ton aliment soit ton médicament” » disait Hippocrates, le père fondateur de la médecine occidentale, se plaçant ainsi dans le même esprit que Huang Di, l’une des figures majeures de la Médecine traditionnelle chinoise.

L’objectif global de la diététique chinoise est d’assurer le bon fonctionnement du Jing. Ce Jing est l’énergie de base inhérente à chaque individu ; il est considéré comme l’un des « Trois Trésors » de la médecine chinoise avec le Qi et le Shen.

Pour rappel, le yin représente les tissus et organes. S’il est déficient, des symptômes telle que la sècheresse, la production d’une chaleur interne anormale ainsi que des troubles du sommeil. Le yang quant à lui, fait référence au fonctionnement des organes et des systèmes organiques tel que la digestion… Un yang insuffisant peut entraîner des symptômes de diarrhée ou encore de fatigue voir de dépression.

Ainsi l’aliment doit-il être le plus vivant possible, au maximum de sa vitalité, de son “Jing”. C’est ce Jing de la plante qui viendra nourrir notre propre vitalité, notre propre “Jing”.

Dans la culture chinoise, l’aliment est considéré par son capital énergétique. C’est un cadeau de la Nature, qui doit nourrir nos besoins corporels, mais aussi mentaux et spirituels. “Manger, c’est atteindre le Ciel” dit un proverbe chinois.

L’aliment doit être le moins transformé, le plus naturel possible, pour nous combler de sa vitalité et nous rendre encore plus vivants.

La Diététique Chinoise obéit aux principes fondateurs de la Médecine chinoise. Ainsi elle vise à réajuster l’équilibre énergétique de l’être humain, en fonction de sa constitution et de sa santé.

Il s’agit d’une diététique du bon-sens qui invite à être en accord avec la Nature en consommant des produits frais, cultivé locatlement, et de saison.

L’essence des aliments et boissons consommés génère du Qi qui vient suppléer le Jing « acquis ». Pour que le qi supplée suffisamment le Jing, il est important que les repas soient adaptés aux besoins en énergie spécifiques à chacun à un moment donné.

La classification des aliments

Dans la diététique chinoise, les aliments sont classés, entre autres, par saveur et nature en relation avec la théorie des cinq éléments. Les cinq éléments sont représentés par leur couleur dans le tableau ci-dessous : rouge pour le feu, jaune pour la terre, gris pour le métal, bleu pour l’eau et vert pour le bois.

Ce tableau nous permet rapidement de comprendre que l’être humain, pour préserver sa santé, a besoin d’une nourriture la plus variée et la plus vivante possible comme évoqué ci-dessus à propos du Jing.

La digestion ou Xiǎo Huà

Les aliments ingérés vont être transformés pour que le corps puisse y puiser les éléments dont il a besoin. Xiǎo huà, la digestion, signifie littéralement disperser et transformer. Les aliments et les liquides consommés se décomposent, puis se transforment par le processus de digestion. A l’image d’un chaudron (l’estomac), les aliments et les boissons sont d’abord fermentés, cuits, puis décomposés et transformés en bouillie alimentaire.

Ce processus se produit sous l’action du feu alimentaire qui transforme les aliments et les boissons pour produire le Qi.

Pour ce faire, la rate et l’estomac travaillent ensemble en interaction pour assurer le processus de digestion. Plus exactement, c’est sous l’impulsion de la rate, associée a l’énergie des reins, que notre « chaudron » sépare le « clair » du « trouble ».

Le clair correspondant à l’énergie nutritive des aliments, qui sert de matériau de base à l’élaboration de l’énergie et du sang dans le corps. Le trouble représente les substances inassimilables qui sont éliminées sous forme de déchets (dans l’urine et les selles).

Une alimentation pleine de vitalité

L’alimentation est donc considérée par la MTC comme le premier des remèdes. Elle est, avec la respiration, la source principale de notre énergie. Une mauvaise alimentation induit ainsi une énergie de basse qualité, néfaste pour la santé et la vitalité. Dans la tradition chinoise, les aliments sont considérés selon leur impact sur le corps.

En principe, l’assiette doit comporter les 5 saveurs et les 5 couleurs (avec une couleur dominante en fonction de la saison en cours).

Chaque saveur nourrit un organe spécifique. La diététique peut ainsi être utilisée pour soigner en orientant le malade vers des aliments qui lui permettent de restaurer son équilibre énergétique.

Si vous êtes en bonne santé, et afin de le rester, assurez-vous donc que votre alimentation inclut une variété de saveurs (acide, amer, doux, piquant, salé) et de natures (chaud, froid, frais, tiède, neutre) pour maintenir l’harmonie énergétique dans le corps.

Le tableau vu précédemment nous permet de comprendre le mécanisme de la diététique chinoise qui classe les aliments à consommer en fonction de leur couleur, leur nature, et leur saveur, selon les 5 éléments.

Quelques principes de la diététique chinoise

Adaptez votre alimentation en fonction des saisons et du climat. Par exemple, privilégiez les aliments chauds en hiver et les aliments frais en été pour maintenir l’équilibre.

Favorisez les aliments frais et locaux, de préférence cultivés de manière naturelle.

Prenez le temps de manger lentement et de savourer chaque bouchée. Évitez absolument de manger en regardant la télévision ou en utilisant des appareils électroniques.

Visez à équilibrer les aliments Yin (froids) et Yang (chauds) dans votre alimentation pour maintenir l’harmonie entre les énergies opposées.

Ne surchargez pas votre estomac. Mangez jusqu’à ce que vous soyez satisfait, mais pas trop plein.

Buvez de l’eau à température ambiante ou tiède, évitez les boissons glacées, car elles peuvent éteindre le feu de la digestion, et donc nuire à celle-ci.

Choisissez des méthodes de cuisson qui préservent la valeur nutritionnelle des aliments, comme la vapeur, la cuisson à la vapeur douce ou la cuisson à feu doux. Evitez les aliments crus qui sont plus difficiles à digérer, et peuvent donc épuiser la rate.

Mais surtout, soyez attentif aux signaux de votre corps. Si vous ressentez des déséquilibres ou des inconforts digestifs, ajustez votre alimentation en conséquence. Consultez-nous pour déterminer votre constitution individuelle et ajuster votre régime alimentaire en conséquence.

Quelques conseils de base

Les cinq saveurs – Les aliments sont catégorisés en cinq saveurs : sucré, amer, salé, acide et piquant. Chacune de ces saveurs a des propriétés spécifiques qui affectent les organes et les émotions. L’équilibre entre ces saveurs est essentiel.

L’harmonie des éléments – Selon la MCT, les cinq éléments (bois, feu, terre, métal, eau) sont associés à différents organes. Manger des aliments en harmonie avec ces éléments contribue à maintenir l’équilibre.

La saisonnalité – La diététique chinoise recommande de manger des aliments de saison, car ils sont censés être plus adaptés aux besoins de l’organisme à ce moment-là.

La préparation des aliments – La façon dont les aliments sont préparés est cruciale. La cuisson à la vapeur, la cuisson douce et le wok sont privilégiés, tandis que la friture excessive est évitée.

Éviter les excès – Trop manger, manger trop rapidement ou trop lentement, ou se priver de nourriture peut déséquilibrer le corps. La modération est la clé.

Écouter son corps – La diététique chinoise encourage à être attentif à son corps. Les signaux de faim et de satiété doivent être respectés.

Individualisation – Chaque personne est unique. La diététique chinoise prend en compte la constitution individuelle, les déséquilibres spécifiques et les besoins uniques.

L’importance des boissons – Les boissons chaudes comme le thé sont favorisées, car elles sont considérées comme bénéfiques pour la digestion.

L’hygiène alimentaire – La propreté des aliments et de l’environnement de préparation est cruciale pour éviter les maladies.

La bonté, c’est bon pour la santé

La bonté, c’est bon pour la santé

La bienveillance est bénéfique pour le cœur

A l’heure où le matérialisme et l’égocentrisme ont mis à mal l’humanité, il est grand temps de renouer avec les valeurs qui font de nous un humain. Parmi celles-ci, la bonté et la compassion sont naturelles à l’Homme ; qui plus est leur pratique a un impact favorable sur notre santé. Alors pourquoi nous en priver ?

Avant d’explorer plus en détail cette hypothèse, prenons le temps d’étudier nos émotions et plus particulièrement celle qui émane du cœur : la joie.

Selon la Médecine chinoise (MTC) et sa théorie des Cinq éléments, la joie est l’émotion associée au cœur. La MTC a également identifié le cœur comme étant le siège du Shén, « la lumière transcendante qui se montre aux hommes », que l’on peut traduire de façon simple par esprit.

Le coeur est le miroir de notre état psychologique et émotionnel. Un Homme dont le cœur est fort est serein, franc du regard. Il est clair dans sa parole et juste dans son jugement. Son teint est lumineux car le teint est le reflet du cœur. A l’inverse si le Shén est déficient ou perturbé, le cœur sera impacté directement. Dans ce cas, toute émotion vécue avec excès pourra blesser le cœur et entraîner de la confusion ou une difficulté à s’exprimer de façon claire.

De même, une personne dont le Shén est déficient risque de ne pas exploiter son potentiel par manque de discernement et/ou par manque de joie.

« Le Cœur est le centre vital, il symbolise le soi, le soleil spirituel en l’homme. Ce centre est transcendant à l’homme. Ce par quoi ce centre transcendant va se faire connaître à l’homme, l’âme ou rayon émané du soleil » selon d’anciens textes des maîtres chinois.

Le Coeur est vulnérable aux excès émotionnels

De fait, les émotions sollicitent systématiquement le Foie et le Cœur. Le Hun (entité ou conscience du foie) est le bouclier de l’organisme, il gouverne par le Foie la décongestion et le drainage. Il est ainsi en première ligne pour recevoir les émotions perturbatrices externes. Par sa fonction de drainage, il est là pour faciliter l’élimination des sentiments déréglés. En effet, les émotions sont une forme de Qi raffiné. Le Qi et le Sang étant interdépendants, si le Sang du cœur est suffisant, l’activité mentale sera aiguisée et claire. Si le Sang du Foie est abondant, alors le Shén sera calme.

Nous comprenons des lors que le Shén, au travers du Cœur, représente la synthèse de la vie psychoaffective. Il gouverne l’ensemble des autres organes dans leur dimension spirituelle. En conséquence, le cœur est particulièrement vulnérable.

Il est donc important d’apprendre à gérer le flux de ses émotions pour en éviter les excès afin de protéger notre cœur. En effet, celui-ci est considéré par la Médecine chinoise comme l’Empereur des organes. Nous pourrons également préserver notre cœur en nourrissant de bons sentiments envers nous-même et envers les autres. Car la bonté et la compassion nourrissent le cœur. Or un « bon cœur » est source de bonne santé.

« Soyez bons et compatissants » n’est pas un précepte religieux ou philosophique, mais une recommandation des vieux maîtres chinois pour cultiver un esprit tranquille.

La recherche nous livre ses résultats

En parallèle à la médecine chinoise, la science s’est elle aussi régulièrement intéressée aux liens entre les sentiments altruistes, la générosité ou la bonté, et la santé humaine. Voici quelques unes des études qui ont été menées autour de ce sujet.

  • Le Dr Katherine Nielson-Coffey démontre en 2016 l’impact des actes de bonté sur notre santé. Avec son équipe, elle étudie la différence d’effet entre des actes prosociaux (ramasser des déchets, offrir un café à un inconnu, ouvrir la porte etc.) et des actes axés sur soi-même (prendre un bain chaud, se faire du bien). Le premier groupe, qui pratiquait des actes de bonté altruistes, ressentait plus de bien-être émotionnel que le deuxième groupe.
  • Un autre chercheur, le Dr David Hamilton, qui étudie les effets du stress sur la santé cardiovasculaire, a observé de son côté que les actes de bonté peuvent provoquer une hausse d’ocytocine. Or, cette substance chimique, secrétée au niveau de l’hypothalamus, a pour effet de faire baisser la tension artérielle et réduit l’impact du stress sur le corps.
  • Charles Darwin avait déjà, en son temps, souligné l’importance de la bonté chez l’être humain. Selon lui, la bonté est un instinct inhérent à l’homme. Sa fonction est d’assurer la survie de tous les êtres vivants. La tendance de l’homme à la sympathie est instinctive, non culturelle, et encore plus forte que l’instinct de conservation.

Un lien entre générosité et matière grise

  • Dans une autre étude, la psychologue Nancy Eisenberg a découvert que les enfants ayant un fort tonus vagal sont plus coopératifs et enclins à donner.
  • Tout récemment, une étude menée par des chercheurs zurichois démontre une corrélation entre la générosité et la matière grise. En effet, le volume d’une certaine région du cerveau influence la disposition des gens à se montrer altruistes, explique le Pr Ernst Fehr de l’Université de Zurich dans la revue Neuro.
    En observant l’activité cérébrale des participants à l’étude, les chercheurs ont pu observer que les personnes généreuses avaient plus de matière grise que les avares.

Ces études démontrent qu’il existe un lien entre les actes altruistes, la générosité et la bonté, et la santé et le bonheur. Nous avons tous déjà expérimenté cela au moins une fois.

Alors, même si nous ne le faisons pas par altruisme, pourquoi ne pas pratiquer plus souvent la bienveillance, la générosité ou encore la compassion ? Cette pratique de la bonté nous aidera à retrouver notre soleil intérieur, la joie, et d’améliorer notre santé.

 

La pratique de la bonté pour un mieux-être

Méditer en ressentant de la compassion envers les autres déplace l’activation cérébrale au repos vers l’hémisphère gauche, une région associée au bonheur, et stimule les fonctions immunitaires.

Donner aux autres, plutôt que de se livrer à des désirs narcissiques, apporte un bien-être durable.
Donner éveille la puissance du coeur et procure de la joie.

Rire et jouer face à un traumatisme ou une situation difficile améliore la résilience et l’adaptation. De plus en plus de personnes participent à des groupes de yoga du rire. 

Les 7 clés de la guérison

Les 7 clés de la guérison

Se transformer pour retrouver la santé

Guérir d’un rhume ou d’une indigestion est facile. Le corps se guérit tout seul. Mais comment venir à bout de maux chroniques que l’on traine depuis des années, ou d’une grave maladie ? La guérison peut alors se transformer en une véritable quête qui suppose engagement, courage, persévérance… et foi. Voici quelques clés pour entrer dans le cercle vertueux de la guérison.

1. Comprendre la maladie

Nul n’est à l’abri d’être un jour touché par une maladie grave, ou de souffrir de troubles chroniques (allergies, migraines, diabète, dépression…).

La santé est pourtant notre état naturel. Elle correspond à un état d’harmonie selon la médecine chinoise. La maladie est donc le résultat d’une dysharmonie.

Il est nécessaire de s’interroger sur la source de cette dysharmonie pour pouvoir la résoudre. La maladie est un signal d’alarme, qui nous invite à faire du ménage dans notre vie, et donc à opérer des changements.

Un frein important à la guérison est la résistance au changement. Le patient va s’inventer des excuses pour ne pas aller vers ce qui peut lui être bénéfique. Dépasser ce type d’auto-sabotage requiert un vrai travail d’introspection. Ce travail, aussi douloureux soit-il, joue un rôle primordial dans la guérison.

2. Être l’acteur de sa guérison

La guérison ne s’achète pas. Car ce n’est pas le médecin qui guérit le malade, mais le malade qui se guérit lui-même avec l’aide du thérapeute.

Il est donc inefficace de se décharger de son fardeau sur le médecin en comptant sur lui pour faire des miracles. Trop de patients adoptent ainsi une attitude passive, espérant que le docteur les guérira sans qu’ils n’aient rien à faire.

C’est pure illusion !

Le thérapeute accompagne le patient dans sa guérison, il lui apporte son énergie, ses outils. Mais la guérison est d’abord l’affaire du patient.

3. Se remettre en question

L’être humain a besoin de sécurité. Il la trouve en territoire connu. Donc le malade va naturellement rechercher cette sécurité dans son mode de vie… et donc dans ce qu’il connait.

Or si un mode de vie inadapté a conduit à la maladie, guérir implique de le remettre en question. Il s’agira donc d’abord de chercher la cause de cette maladie. Puis nous apporterons des améliorations dans notre hygiène de vie.

Ceci inclut nos pensées et nos émotions qui jouent un grand rôle dans notre santé. Cela peut aller jusqu’à un changement concret : de travail, de lieu de vie, voire de conjoint dans certains cas… Et c’est là que se trouve le principal défi.

4. Penser santé

Il va donc falloir s’armer de courage pour explorer des territoires inconnus. En clinique, nous voyons parfois des personnes s’empêcher de se soigner pour des raisons qui paraissent dérisoires au regard du bénéfice attendu.

Certains vont refuser d’essayer ne serait-ce qu’une fois l’acupuncture par peur des aiguilles. D’autres seront dégoûtés par la potion de plantes chinoises jusqu’à refuser de l’avaler.. L’égo a ainsi mille façons pour nous empêcher de changer, et donc de guérir.

La médecine allopathique focalise sur la maladie. Elle aime à nommer les maladies allant jusqu’à créer des noms de syndromes qu’elle reconnaît ne pas savoir traiter ! De plus, en s’attachant au symptôme, elle omet de traiter la cause.

Par ailleurs, les traitements chimiques qu’elle propose génèrent des effets secondaires, et donc de nouveaux maux. On entre alors dans un cercle vicieux qui éloigne le patient de sa santé.

A l’inverse, les médecines traditionnelles utilisent des techniques naturelles (diététique, plantes, massages, acupuncture etc…) pour rétablir puis préserver la santé. Celles-ci vont restaurer l’harmonie dans une approche holistique.

Au fur et à mesure que l’équilibre se rétablit, le patient retrouve sa capacité d’auto-guérison.

Penser « santé » signifie éviter de s’obséder de la maladie, quelle qu’elle soit.  l’inquiétude, la peur, empêchent de retrouver la santé. Beaucoup de patients s’identifient à leur maladie au point qu’elle devient une partie d’eux-mêmes. Leur maladie devient ainsi leur chose  ; « ma maladie » diront-ils.

C’est en honorant la vie que l’on tient à distance la maladie ! Cela suppose d’avoir une bonne hygiène de vie, qui inclut des pratiques visant à améliorer la santé et la longévité.

5. Être résolument positif

Le corps et l’esprit sont étroitement liés. Cultiver un état d’esprit positif a donc un impact favorable sur la guérison et conduira à des actions concrètes telles que :

  • Modifier sa diète,
  • S’octroyer un break significatif dans son travail,
  • Faire une retraite dans la nature,
  • Jeûner,
  • Pratiquer une activité physique…

Bien entendu, le parcours est rarement linéaire. Il y aura des passages à vide, des retours en arrière temporaires, des moments de doute, de découragement. Cela fait partie du processus. Être positif donne le courage de persévérer.

6. Apprendre à gérer ses émotions

Les émotions jouent un rôle primordial dans notre équilibre global. La médecine chinoise associe à chaque organe une émotion, et donc si l’émotion est excessive, ou réprimée, elle va attaquer l’organe associé.

Il est donc essentiel d’être conscients de nos émotions et d’apprendre à nous en distancer.

Certains vont consulter un médecin traditionnel (chinois, ayurvédique, naturopathe), ou un psychothérapeute. D’autres vont se lancer dans la pratique de la méditation, du qi gong, ou d’un art martial. Ces disciplines permettent en effet d’apprendre à gérer ses émotions et à mieux se connaître.

7. Revenir aux règles universelles

La Nature a ses règles. L’Homme, étant partie de cette nature, doit les respecter pour être en bonne santé (voir l’article Yǎngshēng).

Malheureusement, la plupart des personnes, et en particulier les citadins, vivent à l’encontre de ces règles. Se donner les moyens d’une vie saine consiste donc à se rapprocher de la Nature et de ses rythmes… et par là-même de notre nature.

Pourtant, la mise en œuvre de ces principes se heurte à des obstacles, dont l’un majeur : le temps. Où trouver le temps pour cuisiner mes propres légumes, préparer mes jus frais au réveil, pour méditer, pratiquer le qi gong, ou simplement me reposer ?

Choisir de prendre ce temps est déjà un pas sur le chemin de la guérison.

La spiritualité : une dimension essentielle à la santé

Largement inspiré par l’observation et la contemplation de la nature, le taoïsme invite l’Homme à être modeste face à l’univers, à la Nature et à ses règles. L’homme sage choisit donc de vivre en harmonie avec l’univers, il comprend qu’il est de son intérêt de respecter les lois qui le constituent.

En effet, sa santé ne peut être complète que si l’Homme accepte cette dimension fondamentalement spirituelle comme il accepte sa dimension matérielle. L’équilibre est le fondement de la philosophie taoïste. On retrouve cet équilibre dans les opposés complémentaires que sont la terre et le ciel, le yin et le yang etc. Rien dans l’univers n’est conçu comme intrinsèquement mauvais. Le bien a besoin du mal et inversement.

En luttant contre la nature ou en voulant la dominer, l’être humain n’y trouve que malheur. Toutefois, l’humain qui fait preuve d’humilité peut apprendre de ses erreurs, les corriger, et ainsi se rapprocher d’un état d’harmonie, et donc de la santé.