Le diabète selon la MTC

Le diabète selon la MTC

Les solutions de la Médecine chinoise

 

Le diabète connait dans le monde entier une croissance alarmante. Un rapport de l’OMS dénombre 422 millions d’adultes diabétiques dans le monde en 2014 contre 108 millions en 1980. Le Cambodge n’y fait pas exception, avec 230,000 cas recensés en 2015. Dans certaines régions le taux de diabétiques atteint jusqu’à 10 %.

Comment expliquer un tel phénomène ? Les facteurs de risque sont liés essentiellement à une mauvaise hygiène de vie : sédentarité, manque d’activité physique, excès d’aliments raffinés, surconsommation de sucre en particulier, d’alcool, sans compter des facteurs émotionnels liés à un mode de vie trop stressant.

10 cuillères de sucre dans un soda

Femme devant gâteaux

Au Cambodge, la consommation de sucre a pris des proportions alarmantes : multiplication des sodas bourrés de sucre, usage omniprésent de sucre blanc dans la cuisine, de lait condensé sucré dans les cafés et boissons diverses. 

Boire une canette de soda revient à manger 10 cuillères à café de sucre !

Il est cependant réjouissant de voir que de plus en plus de Khmers prennent conscience des dégats causés par le sucre.

En effet, le corps est fait pour assimiler les sucres présents naturellement dans les aliments et n’a pas besoin de sucre supplémentaire. Donc tout autre apport de sucre va générer des déséquilibres dans le fonctionnement global de notre corps.

Le diabète n’est pas une fatalité

Mais le diabète n’est pas une fatalité ! Si certains présentent une prédisposition liée à un terrain génétique, la plupart des diabétiques de type II peuvent faire reculer leur maladie, voire la guérir, en revoyant leur hygiène de vie, leur diète, en pratiquant un sport, et en respectant les rythmes travail – repos. Et les diabétiques de type I peuvent aussi améliorer leur condition.

Une étude clinique menée par l’Université de Newcastle et publiée dans Cell Metabolism a démontré qu’une perte de poids importante chez des patients diabétiques de type II dès le diagnostic permettait de restaurer la production d’insuline générant ainsi la guérison.

Une observation plus fine leur a montré que cette perte de poids engendre une reprogrammation des cellules pancréatiques qui retrouvent ainsi leur fonctionnement normal. Ils ont donc prouvé que l’on pouvait guérir du diabète, contrairement aux idées reçues.

Xiāo Kè ou le syndrome de la soif inutile

Le diabète est connu et traité depuis plus de 2000 ans par la Médecine traditionnelle chinoise (MTC). En chinois, le diabète, Xiāo Kè ou « syndrome de la soif inutile » est identifié comme une dysharmonie globale; elle-même liée à une carence en yin.

Pour éviter Xiāo Kè il faut notamment s’abstenir de :

  • boire de l’alcool
  • manger du sucre, ou des aliments ou boissons avec sucre ajouté
  • manger des aliments trop gras (fritures)

Et surtout il faut bouger ! La pratique d’exercice physique régulier et intensif est primordiale pour éviter le diabète.

Acupuncture et pharmacopée

La MTC ne mesure pas le taux de glucose dans le sang. Elle applique un traitement personnalisé pour chaque patient après un  diagnostic complet. Tout d’abord la palpation du pouls chinois, l’interrogatoire, l’observation et la palpation du corps…

Le patient est traité par l’acupuncture, et la pharmacopée chinoise. Ce traitement permet progressivement de rétablir l’équilibre énergétique dans le corps, permettant aux organes de retrouver leur fonctionnement naturel, et donc sain.

Plus le patient accepte de revoir son régime alimentaire et son mode de vie, plus il a de chances de guérir.

Le médecin chinois pourra notamment lui recommander la pratique du qi gongdont le bénéfice sur la santé n’est plus à prouver.

Pouls chinois

Le diabète n’est donc pas irrémédiable. Mais mieux vaut encore suivre le précepte de ce grand médecin chinois du 13ème siècle, Zhu Zhenheng : « Entretenir la santé vaut mieux que de traiter la maladie. »

L’action du qi gong sur le diabète

Le Qi gong est pratiqué depuis plus de 2000 ans en Chine, notamment pour ses effets thérapeutiques. Cette discipline – pratiquée régulièrement – a un effet bénéfique et régulateur sur l’ensemble du métabolisme. Les personnes atteintes de diabète ont donc tout intérêt à le pratiquer.

Dans un article paru en 1984, le docteur Zhan Ke Fu, raconte sa propre expérience. Diabétique, ayant recours à l’insuline, il décide de se mettre à la pratique du Tai Ji Qi gong. Après 15 jours de pratique assidue, il arrête l’insuline. Trois mois plus tard, sa glycémie et sa glycosurie sont revenus à la normale.

Cinq autres patients participent à une étude expérimentale, pratiquant le Tiao Xi Bu Gong, un autre style de qi gong, tous les jours pendant trois heures. Après trois mois, les résultats sont tels que les cinq peuvent arrêter tous leurs médicaments hypoglycémiants ou leur insuline. Lors d’un contrôle six mois plus tard, la glycémie de ces patients est restée normale.

Cours de Qi gong à Essence of health

Danger pour les reins !

Danger pour les reins !

De nombreux médicaments sont néfastes pour les reins

Les reins, entre autres organes, peuvent être endommagés par la prise de médicaments chimiques, qui peuvent provoquer de nombreux effets secondaires. Dans près de 10% des insuffisances rénales aiguës, il y a eu prise de medicaments.

Les fonctions rénales d’élimination des toxines du sang, et de régulation de  l’équilibre acido-basique du corps deviennent brutalement défaillantes. Il en résulte de la rétention d’eau avec risque d’œdème aux poumons, voire dans les cas extrêmes une urémie, L’urée est retenue dans le sang. Une urémie élevée peut être mortelle.

La médecine traditionnelle chinoise nous invite a reconsidérer notre hygiène de vie et à rechercher des traitements naturels au lieu de prendre des risques importants d’intoxication. Les médicaments chimiques ne traitent pas la cause. Ils améliorent peut-être rapidement notre état, diminuent nos douleurs, mais en aucun cas ne traiteront la cause de nos maux.

Vous trouverez ci-dessous une liste non exhaustive de médicaments pouvant générer des effets secondaires nocifs pour les reins. D’une façon générale, il est prudent de limiter leur utilisation sur la durée, voire de les éviter si possible en privilégiant des traitements 100 % naturels.

  • Les analgésiques et anti-inflammatoires non-stéroïdiens :

l’ibuprofène, naproxène, acéclofénac, acétaminophène …

  • Les antirhumatismaux :

l’infliximab (Remicade), la chloroquine et l’hydroxychloroquine, le lithium

  • Les antibiotiques :

la méthicilline, ciprofloxacine, vancomycine, les sulfamides.

  • Les anticonvulsivants :

La phénytoïne (Dilantin) et la trimethadione (Tridione) utilisés dans le traitement des crises convulsives.

  • Les antiviraux :

L’acyclovir (Zovirax) utilisé dans le traitement de l’herpès, l’indinavir et le ténofovir utilisés pour traiter le VIH.

  • Les antihypertenseurs :

Le captopril (Capoten).

  • Les traitements de chimiothérapie à base de :

Interférons, pamidronate, cisplatine, carboplatine, cyclosporine, tacrolimus, quinine, mitomycine C, bevacizumab…Le propylthiouracile

  • Les antithyroïdiens :

Le propylthiouracile

Efficacité de la MTC

Efficacité de la MTC

 L’OMS liste les maladies traitées par l’acupuncture

L’Organisation mondiale de la santé, dans un rapport de Juin 1979, référence dans une liste non exhaustive quarante-deux maladies traitées avec efficacité par l’acupuncture. Voici cette liste, classée par domaine d’affection :

Maladies des voies respiratoires supérieures

1. Sinusite aiguë (et chronique)
2. Rhinite aiguë (et chronique)
3. Grippe
4. Amygdalite aiguë (et chronique)

Maladies du système respiratoire

5. Trachéite aiguë (et chronique)
6. Asthme bronchique

 Maladies oculaires

7. Conjonctivite aiguë
8. Choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC)
9. Myopie
10. Cataracte

Maladies buccales

11. Odontalgie
12. Douleurs après extraction dentaire
13. Gingivite
14. Laryngite aiguë et chronique

 Maladies d’origine nerveuse, musculaire et osseuse :

15. Céphalées
16. Migraine
17. Névralgie du trijumeau
18. Paralysie faciale périphérique
19. Paralysie post-traumatique
20. Polynévrite
21. Poliomyélite antérieure aiguë
22. Maladie de Ménière
23. Vessie neurologique
24. Enurésie
25. Névralgie intercostale
26. Syndrome épaule-main
27. Périarthrite scapulo-humérale
28. Épicondylite
29. Sciatique
30. Lombalgies
31. Arthrose

Maladies du système digestif :

31. Achalasie de l’œsophage et du cardia
32. Hoquet
33. Ptose gastrique
34. Gastrite aiguë et chronique
35. Hyperacidité gastrique
36. Ulcère duodénal aigu
37. Ulcère duodénal chronique
38. Colite aiguë (et chronique)
39. Dysenterie bacillaire aiguë (et chronique)
40. Constipation
41. Diarrhées
42. Iléus paralytique