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Ba Duan Jin : Soutenir le Ciel

Ba Duan Jin : Soutenir le Ciel

Qi gong des Huit pièces de brocart, n° 1

Cet article est le premier d’une série de huit, chacun traitant d’un exercice appartenant à la suite appelée Ba Duan Jin ou Huit pièces de brocart, un des qi gong les plus connus et les plus anciens (voir encadré).

La forme de Ba Duan Jin que nous enseignons est beaucoup pratiquée aujourd’hui dans le monde entier et elle est accessible à tout âge. Elle est un excellent complément à nos thérapies. Pratiquée tous les jours, elle améliore sensiblement la santé. Pour débuter, nous recommandons de pratiquer avec un maître de Qi gong pour éviter tout déséquilibre énergétique. En effet, le qi gong est extrêmement puissant.

雙手托天 – Soutenir le Ciel avec les mains

Le premier exercice des Huit pièces de Brocart se nomme Liǎngshǒu tuō tiān lǐ Sān Jiāo » (两手托天立三交) qui signifie littéralement « Soutenir le Ciel avec les mains régularise les 3 réchauffeurs ».

Cet exercice améliore la circulation du Qi dans son ensemble. En élevant les bras, on aide à débloquer les méridiens et l’on favorise une circulation plus fluide de l’énergie vitale, qui elle-même contribue à l’amélioration de la santé.

En se concentrant sur l’élévation des bras, on ouvre et on stimule le méridien du San Jiao (Trois Réchauffeurs). Grâce à son action sur ce méridien, cet exercice normalise les fonctions de la respiration, de la digestion et de l’élimination.

Schéma des trois réchauffeurs

En effet, les trois réchauffeurs, ou trois foyers, qui donnent leur nom à ce méridien sont :

  • Le réchauffeur supérieur, situé dans la cage thoracique, qui comprend le Cœur et le Poumon ;
  • Le réchauffeur moyen, situé entre le diaphragme et le nombril, qui comprend la Rate et l’Estomac ;
  • Le réchauffeur inférieur, situé entre le nombril et le pubis, qui comprend le Foie, les Reins, le Gros intestin, l’Intestin grêle et la Vessie.

Bénéfices pour la santé

Voici quelques aspects médicaux liés à cette pratique. Le Qi gong en général soulage la fatigue physique et apaise le mental.

  • Renforcement des bras et des épaules :
    En élevant régulièrement les bras, cette pratique peut aider à renforcer les muscles des bras et des épaules, ce qui peut être bénéfique pour les personnes souffrant de douleurs ou de raideurs dans ces zones.
  • Relaxation et réduction du stress :
    Le Qi Gong est connu pour ses effets apaisants sur le système nerveux. La respiration contrôlée et les mouvements lents favorisent la relaxation, ce qui peut aider à réduire le stress et l’anxiété.
  • Amélioration de la posture et de l’alignement :
    Cette forme de Qi Gong encourage une posture droite et un alignement correct du corps, ce qui contribue à atténuer les problèmes de posture et les douleurs associées. Il peut par exemple aider à corriger la cyphose dorsale.
  • Stimulation du système lymphatique :
    Les mouvements doux et lents du Qi Gong stimulent le système lymphatique, favorisant ainsi l’élimination des toxines et des déchets du corps.
  • Promotion de la circulation sanguine :
    En augmentant l’activité des bras et des épaules, cette forme de Qi Gong peut également contribuer à une meilleure circulation sanguine.

« Soutenir le Ciel » : pratique

Pratique 8 pieces -Soutenir le ciel

 Préparation :

Nous recommandons de commencer par des mouvements simples et de les pratiquer régulièrement pour apprendre à ressentir le flux du qi circulant dans le corps.

Pour bien pratiquer le Qi Gong, il faut être régulier, détendu, et ne pas bloquer le Qi. La respiration est lente, régulière, et abdominale. Il est recommandé de porter des vêtements amples.

Les jambes sont légèrement écartées. Les genoux sont débloqués, les bras pendent sur le côté. La tête est bien droite dans le prolongement du tronc. Ce qui veux dire que ma posture me permet de rester relaxé sur mes pieds, le poids du corps réparti sur l’ensemble du pied. Je ne suis ni légèrement en avant ni légèrement en arrière. Le regard est franc et regarde droit devant, et loin (même si je suis devant un mur).

Exercice :

  1. Les mains se rejoignent en coupe sous le nombril à l’expir. 
  1. Dans un long très lent inspir, les mains, paumes vers le haut, s’élèvent de manière extrêmement relaxée, un peu comme si elles étaient aspirées toute seules vers le haut. 
  1. Arrivées au niveau du cœur, les paumes se retournent pour continuer leur ascension vers le haut, comme si elles poussaient le ciel. Les épaules restent détendues. 
  1. Le regard, lui, suit les paumes sans jamais pencher la tête ni vers le bas, ni vers le haut. Seuls les yeux bougent. 
  1. Enfin, au bout de l’inspir, les mains soutiennent le Ciel, les bras restent légèrement pliés. Puis les mains à nouveau s’inversent comme pour ramener l’énergie du Ciel vers l’abdomen. Tout cela dans un mouvement délicat et harmonieux. 
  1. C’est maintenant une longue et lente descente vers l’abdomen qui commence, rythmée par l’expir. 
  1. Arrivées à nouveau en-dessous du nombril, les paumes se retournent à nouveau harmonieusement pour entamer le cycle suivant. A aucun moment il n’y a eu de coupure, ni de changement de rythme. 

Au début, le pratiquant peut pratiquer la montée des bras sur un inspir plus un expir, idem pour la descente. Avec le temps, le pratiquant ralentit sa respiration et donc le rythme de sa routine. En Qi gong, la lenteur et l’harmonie sont la clé de l’efficacité !

Ba Duan Jin, ou les Huit pièces de Brocart

Le Ba Duan Jin est l’un des Qi gong les plus anciens et les plus connus. Il consiste en une suite de huit exercices. Il en existe une centaine de versions, y compris celle du temple Shaolin. Le Ba Duan Jin est aussi connu sous le nom des Huit pièces de Brocart, en référence aux longs manteaux en brocart – une étoffe de soie rehaussée de dessins brochés d’or et d’argent – portés par les dignitaires de l’empire chinois. Ceux-ci sont le symbole de la bonne santé.

On ignore l’origine exacte des Ba Duan Jin même si la légende rapporte que Bodhidharma l’aurait élaborée au Ve siècle au monastère Shaolin. La forme du Nord est connue pour avoir été pratiquée par le célèbre général, calligraphe et poète Yue Fei (岳飛), qui vécut au 12e siècle sous la dynastie des Song. Celui-ci développa les 8 pièces de brocart pour renforcer la volonté, le courage et la santé de ses soldats. Cette pratique permet en effet d’améliorer l’immunité, et de développer le calme intérieur et la force d’agir dans la vie. La posture du cavalier, que l’on retrouve à plusieurs reprises dans le Ba Duan Jin, est particulièrement propice au développement de cette force, de cette présence à soi, et de cette détermination.

La thérapie par les ventouses

La thérapie par les ventouses

Décontracter et détoxifier par la cupping thérapie

Le cupping – thérapie par les ventouses – est une technique ancestrale adoptée par les Egyptiens, les Grecs, les Romains et les Chinois. Redécouverte et vantée par Hippocrate, elle fut pratiquée par nos grands-mères jusqu’à la fin de la première guerre mondiale, avant l’arrivée des antibiotiques.

Utilisée en Chine comme méthode de guérison depuis des millénaires, cette technique a évolué au fil du temps pour devenir partie de l’arsenal utilisé par les médecins chinois. La cupping thérapie vise à équilibrer le flux d’énergie vitale (qi) dans le corps. Les ventouses sont utilisées pour stimuler la circulation sanguine, la lymphe, et l’énergie dans le corps.

La ventouse attire vers la surface les facteurs pathogènes comme le Vent, le Froid, la Chaleur, pour ainsi les drainer et les éliminer. C’est ce qui rend cette technique efficace en cas de rhumes ou de bronchites. En attirant le sang en surface, la ventouse permet aussi de soulager les douleurs liées à des tensions musculaires ou à des raideurs ; en effet elle libère les stases de sang à l’origine de ces douleurs.

Autrefois en corne de vache ou en bambou, les ventouses sont aujourd’hui le plus souvent en verre, en plastique ou en plexiglass.

Comment la ventouse agit-elle ?

Selon les principes de la Médecine traditionnelle chinoise (MTC), l’apparition d’une douleur en un point d’acupuncture est le signe d’un dysfonctionnement de l’organe correspondant. Les ventouses se posent sur la peau au niveau des points d’acupuncture, le long des méridiens, et plus précisément aux endroits ressentis comme douloureux.

La pose d’une ou plusieurs ventouses permet de libérer l’organe de ses blocages en vue de décontracter et de désengorger.

Le vide d’air sous la cloche en verre est obtenu par la combustion de l’oxygène réalisée à l’aide d’une flamme, ou à l’aide d’une pompe manuelle en version plus moderne sur des ventouses en plastique. Les ventouses peuvent être fixes sur les points de tension du corps, ou mobiles comme outil de massage sur une peau huilée.

La ventouse fait monter le sang, signe généralement de beaucoup d’impuretés. L’hématome va être visible durant 2 à 4 jours. Au fur et à mesure des séances, le phénomène va s’estomper.

L’utilisation de ventouses intervient comme une aide efficace, en complément d’un traitement en cours, par exemple par l’acupuncture. En cas de crise et de douleur aigue elles peuvent être utilisées plus régulièrement.

Certains patients aiment recevoir un traitement de ventouse une fois par semaine en prévention.

En cas de stress, de douleurs articulaires ou musculaires, au réveil, avant de dormir, avant un effort physique ou après un effort intense, le cupping aura toujours sa place pour soulager et rendre à nos patients des jours plus confortables.

Les différentes techniques de cupping

Les techniques d’utilisation de ventouses varient selon la méthode d’aspiration, la puissance d’aspiration, la zone traitée, les autres matériaux utilisés avec les ventouses… Les techniques comprennent les ventouses :

  • Sèches :
    Un vide d’air est réalisé à l’intérieur des ventouses à l’aide du feu ou d’une pompe manuelle. Les ventouses sèches sont également appelées ventouses statiques.
  • Mobiles (de massage) :
    On applique de l’huile sur la peau et on déplace les ventouses avec une faible aspiration. Les ventouses de massage sont également appelées ventouses dynamiques, ventouses glissantes et ventouses mobiles.
  • Eclair (ou ventouses vides) :
    On applique les ventouses sur une courte période, moins de 30 secondes à la fois. C’est ce qu’on appelle aussi les ventouses vides.
  • Humides :
    On perce légèrement la peau avant d’appliquer les coupelles. Cette méthode est également connue sous le nom de ventouses saignantes.
  • A base de plantes :
    Le praticien fait bouillir une solution à base de plantes, trempe des tasses en bambou et applique les tasses légèrement refroidies sur la peau.

Il est à noter que les techniques évoluent vers des systèmes magnétiques ou électriques. En ce qui nous concerne, nous tenons à maintenir des techniques traditionnelles.

Les bienfaits du cupping

De manière générale, l’afflux de sang sur la zone où est positionnée la ventouse va drainer les toxines. L’effet aspirant active la circulation du sang à l’endroit où la ventouse est posée.

Cette congestion localisée réduit la douleur dénoue les blocages, accélère la récupération des muscles fatigués et améliore la réparation des tissus.

La thérapie par ventouses a la réputation de soulager l’inconfort et d’améliorer la qualité de vie. Les conditions suivantes peuvent s’améliorer avec cette technique :

  1. Lombalgie. Les ventouses aident à réduire la douleur et à améliorer la fonction chez les personnes souffrant de lombalgie aiguë et chronique.
  1. Fibromyalgie. La thérapie par ventouses, seule ou avec l’acupuncture, contribue à soulager la douleur chez les patients atteints de fibromyalgie.
  1. Douleurs cervicales chroniques. La thérapie par ventouses participe à détendre les muscles du cou et à les rendre plus flexibles.
  1. Saignements menstruels abondants. Les ventouses sèches aident à diminuer la quantité de flux sanguin menstruel chez les femmes ménorragiques.

La thérapie par ventouses montre également des améliorations dans :

  • les problèmes digestifs,
  • les maladies des poumons et des voies respiratoires, y compris bronchite, asthme et pneumonie,
  • l’hypertension artérielle,
  • la cellulite,
  • les tendinites,
  • les entorses,
  • les crampes,
  • la récupération sportive,
  • le stress,
  • les troubles du sommeil,
  • les problèmes de peaux.

Séance traditionnelle de therapie par les ventouses

La fertilité retrouvée

La fertilité retrouvée

​La médecine chinoise au secours de l’infertilité

Selon des chiffres récents de l’OMS, une personne sur six dans le monde est touchée par des problèmes de fertilité ; et ces chiffres ne cessent de croître. Ils concernent à taux égal hommes et femmes. Parmi ces cas d’infertilité, 20 % sont dûs aux deux partenaires en même temps.

Ces troubles de la fertilité sont source d’inquiétude voire de stress pour de nombreux couples. Et pourtant, les solutions existent !

Selon la Médecine traditionnelle chinoise (MTC), les empêchements à la fertilité sont dus à des disfonctionnements énergétiques. Il suffira alors de rétablir chez le (ou les) partenaires concerné(s) cet équilibre énergétique afin que les organes impliqués dans la procréation disposent de toute l’énergie nécessaire à celle-ci.

Une étude menée dans le service de gynéco-obstétrique de la clinique maternelle et infantile de la province de Gan Shu, en Chine, a démontré l’efficacité de la MTC dans ce domaine. Deux groupes recevaient deux traitements différents. Le premier groupe était traité avec des stimulateurs d’ovulation de la médecine occidentale, l’autre groupe était traité en acupuncture et moxibustion. Le groupe traité en acupuncture a eu des taux de réussite 65 % supérieurs au groupe traité par la médication chimique.

Par ailleurs, les médecins ont pu observer des chances de réussite supérieures de 35 à 45 % pour des patientes recevant une FIV – fécondation in vitro – tout en étant traitées en même temps en acupuncture.

Causes de l’infertilité féminine en MTC

La Médecine chinoise répertorie plusieurs causes qui peuvent intervenir dans ces questions de fertilité. Celles-ci seront identifiées grâce à un diagnostic personnalisé. Voici les principales causes d’infertilité chez la femme.

  • L’accumulation de « Mucosités-Humidité » :

Comme la Stase de Sang, l’accumulation de « Mucosités » peut entraver la fécondation. Cette accumulation peut être à l’origine également d’un surpoids, de leucorrhées abondantes et visqueuses, voire de glaires dans les menstruations.

  • Une déficience des « Reins » :

Le Rein appartient à l’élément eau, qui est responsable également des organes génitaux. Il est considéré comme la batterie de l’organisme. Donc, si l’énergie du Rein est faible, l’organisme ne permet pas la grossesse afin d’éviter une perte d’énergie supplémentaire. Ou, si la grossesse démarre, elle risque d’être interrompue par une fausse couche. Dans le cas d’un Rein faible on peut observer des règles rares, et une baisse de libido.

fille verifiant son test de grossesse.
  • Une déficience du « Xue » (le Sang) :

Le Sang participe à la conception du fœtus. En cas de manque de Sang, la grossesse ne peut avoir lieu. Une déficience de Sang se traduit par un teint pâle, des vertiges, un manque de force, une faiblesse et une fatigue générale.

  • Un blocage du qi du Foie :

Le Foie a pour fonction de stocker et de distribuer le Sang. Quand le qi du foie est stagnant, cela engendre des stases de Sang. Ce type de blocage est très courant. Il est notamment généré par de la colère, de la frustration, ou par des états de stress. Il s’accompagne généralement de syndromes prémenstruels (douleurs des seins, règles douloureuses, peu abondantes mais avec un sang foncé, et parfois des caillots sanguins).

L’utérus froid

  •  Accumulation de froid dans l’utérus et stase de Sang :

L’«utérus froid» est très fréquent. Il y a alors trop de « froid dans le ventre et dans l’utérus », ce qui empêche la fécondation ou la nidation. En effet, l’embryon a besoin de chaleur pour s’implanter. La majorité des femmes qui nous consultent pour la fertilité présentent ce syndrome. Le froid engendre également un ralentissement qui peut créer des « stases de Sang » empêchant la grossesse. Ces stases se manifestent notamment par des règles rouge foncé, des caillots, des douleurs du bas ventre aggravées à la palpation.

Un homme avec sa femme enceinte
  • Blocage du « Shen » (l’esprit) :

Dans certains cas, tout fonctionne bien, les conditions sont réunies pour la procréation… mais la femme, même si elle désire un enfant, souffre de peurs inconscientes. Ces peurs peuvent être par exemple liées au travail, à la famille, à la situation financière, …

Dans ce cas, le « Shen » (l’Esprit) est agité, et la femme peut inconsciemment bloquer la fécondation.

​Une amélioration significative du sperme

La Médecine chinoise est tout aussi efficace pour améliorer la fertilité chez l’homme. Elle permet de générer une augmentation de la production de spermatozoïdes ; elle améliore leur morphologie et accroît leur motilité. Enfin elle permet de résoudre les déséquilibres hormonaux qui peuvent affecter la fertilité. Là encore, nous veillons à rétablir l’équilibre énergétique global, et en particulier celui du Rein, du Foie, et de la Rate.

Une étude a été menée par le collège d’acupuncture et de moxibustion de l’Université de MTC de Shanghai sur les anomalies du sperme. Les patients ont été traités par acupuncture, et il a été constaté une amélioration de la quantité et de la qualité du sperme et des hormones sexuelles dans les taux suivants :

  • FSH (hormone folliculostimulante) : + 33 %
  • LH (hormone lutéinisante) : + 35,3 %
  • Oestrogènes : + 57,1 %
  • Testostérone : + 65,1 %

L’acupuncture, comme les herbes chinoises, permettent en effet d’augmenter le flux sanguin dans la cavité pelvienne, renforcent le Rein et donc optimisent le fonctionnement des organes sexuels tout en stimulant la production hormonale naturelle du corps.

Ceci a pour effet d’augmenter la quantité et la qualité du sperme.

gamète mâle et femelle

Bien entendu, tout traitement de la fertilité devra prendre en compte les facteurs environnementaux et l’hygiène de vie des partenaires. Le stress engendré par différents facteurs, y compris la difficulté à procréer, ne peut qu’augmenter les blocages énergétiques. Le couple peut alors s’enfermer dans un cercle vicieux.

La médecine chinoise – acupuncture et pharmacopée – permet aussi d’améliorer significativement la gestion du stress et des émotions perturbatrices. Ceci est un facteur tout aussi important pour permettre au couple de relâcher la pression… et de se mettre dans un état de sérénité et d’accueil propice à la procréation.

Hygiène de vie et fertilité

Au-delà des déséquilibres énergétiques évoqués ci-dessus, certains facteurs environnementaux sont néfastes à la fertilité, tant chez l’homme que chez la femme. Parmi ceux-ci :

  • un surpoids ou un sous-poids,
  • des conditions de travail extrêmes comme une exposition prolongée à la chaleur ou des temps de transport trop longs,
  • le stress,
  • le manque de sommeil,
  • l’usage de produits stimulants comme le tabac, l’alcool, les drogues, y compris le café consommé en excès,
  • l’exposition aux pesticides (perturbateurs endocriniens),
  • l’exposition à d’autres toxiques (arsenic, plomb, aluminium, mercure, parabènes, Bisphénol A etc.),
  • le sport trop intensif,
  • l’exposition prolongée aux ondes mobiles (wifi, 4G, bluetooth…).

Mais par dessus-tout, la fertilité requiert que les deux parties du couple prennent soin de leur état d’être et acceptent de faire confiance à la Nature. Quand leur équilibre global est bon, et leur état d’esprit serein et confiant, alors ils sont disponibles pour accueillir la Vie… quand ce sera le moment. Car malgré les progrès de la science, la procréation reste un mystère et une grâce.

Les 7 clés de la guérison

Les 7 clés de la guérison

Cultiver un art de vivre pour
retrouver la santé

   Guérir d’un rhume ou d’une indigestion est facile. Le corps se guérit tout seul. Mais comment venir à bout de maux chroniques que l’on traine depuis des années, ou d’une grave maladie ? La guérison peut alors se transformer en une véritable quête qui suppose engagement, courage, persévérance… et foi. Voici quelques clés pour entrer dans le cercle vertueux de la guérison.

1. Comprendre la maladie

Nul n’est à l’abri d’être un jour touché par une maladie grave, ou de souffrir de troubles chroniques (allergies, migraines, diabète, dépression…).

La santé est pourtant notre état naturel. Elle correspond à un état d’harmonie selon la médecine chinoise. La maladie est donc le résultat d’une dysharmonie.

Il est nécessaire de s’interroger sur la source de cette dysharmonie pour pouvoir la résoudre. La maladie est un signal d’alarme, qui nous invite à faire du ménage dans notre vie, et donc à opérer des changements.

Un frein important à la guérison est la résistance au changement. Le patient va s’inventer des excuses pour ne pas aller vers ce qui peut lui être bénéfique. Dépasser ce type d’auto-sabotage requiert un vrai travail d’introspection. Ce travail, aussi douloureux soit-il, joue un rôle primordial dans la guérison.

2. Être l’acteur de sa guérison

La guérison ne s’achète pas. Car ce n’est pas le médecin qui guérit le malade, mais le malade qui se guérit lui-même avec l’aide du thérapeute. Il est donc inefficace de se décharger de son fardeau sur le médecin en comptant sur lui pour faire des miracles. Trop de patients adoptent ainsi une attitude passive, espérant que le docteur les guérira sans qu’ils n’aient rien à faire. C’est pure illusion !

Le thérapeute accompagne le patient dans sa guérison, il lui apporte son énergie, ses outils. Mais la guérison est d’abord l’affaire du patient.

3. Se remettre en question

L’être humain a besoin de sécurité. Il la trouve en territoire connu. Donc le malade va naturellement rechercher cette sécurité dans son mode de vie… et donc dans ce qu’il connait.

Or si un mode de vie inadapté a conduit à la maladie, guérir implique de le remettre en question. Il s’agira donc d’abord de chercher la cause de cette maladie. Puis nous apporterons des améliorations dans notre hygiène de vie.

Ceci inclut nos pensées et nos émotions qui jouent un grand rôle dans notre santé. Cela peut aller jusqu’à un changement concret : de travail, de lieu de vie, voire de conjoint dans certains cas… Et c’est là que se trouve le principal défi.

Il va donc falloir s’armer de courage pour explorer des territoires inconnus. En clinique, nous voyons parfois des personnes s’empêcher de se soigner pour des raisons qui paraissent dérisoires au regard du bénéfice attendu. Certains vont refuser d’essayer ne serait-ce qu’une fois l’acupuncture par peur des aiguilles. D’autres seront dégoûtés par la potion de plantes chinoises jusqu’à refuser de l’avaler.. L’égo a ainsi mille façons pour nous empêcher de changer, et donc de guérir.

4. Penser santé

La médecine allopathique focalise sur la maladie. Elle aime à nommer les maladies allant jusqu’à créer des noms de syndromes qu’elle reconnaît ne pas savoir traiter ! De plus, en s’attachant au symptôme, elle omet de traiter la cause.

Par ailleurs, les traitements chimiques qu’elle propose génèrent des effets secondaires, et donc de nouveaux maux. On entre alors dans un cercle vicieux qui éloigne le patient de sa santé.

A l’inverse, les médecines traditionnelles utilisent des techniques naturelles (diététique, plantes, massages, acupuncture etc…) pour rétablir puis préserver la santé. Celles-ci vont restaurer l’harmonie dans une approche holistique.

Au fur et à mesure que l’équilibre se rétablit, le patient retrouve sa capacité d’auto-guérison.

Penser « santé » signifie éviter de s’obséder de la maladie, quelle qu’elle soit.  l’inquiétude, la peur, empêchent de retrouver la santé. Beaucoup de patients s’identifient à leur maladie au point qu’elle devient une partie d’eux-mêmes. Leur maladie devient ainsi leur chose  ; « ma maladie » diront-ils.

C’est en honorant la vie que l’on tient à distance la maladie ! Cela suppose d’avoir une bonne hygiène de vie, qui inclut des pratiques visant à améliorer la santé et la longévité.

5. Être résolument positif

Le corps et l’esprit sont étroitement liés. Cultiver un état d’esprit positif a donc un impact favorable sur la guérison et conduira à des actions concrètes telles que :

  • Modifier sa diète,
  • S’octroyer un break significatif dans son travail,
  • Faire une retraite dans la nature,
  • Jeûner,
  • Pratiquer une activité physique…

Bien entendu, le parcours est rarement linéaire. Il y aura des passages à vide, des retours en arrière temporaires, des moments de doute, de découragement. Cela fait partie du processus. Être positif donne le courage de persévérer.

6. Apprendre à gérer ses émotions

Les émotions jouent un rôle primordial dans notre équilibre global. La médecine chinoise associe à chaque organe une émotion, et donc si l’émotion est excessive, ou réprimée, elle va attaquer l’organe associé.

Il est donc essentiel d’être conscients de nos émotions et d’apprendre à nous en distancer.

Certains vont consulter un médecin traditionnel (chinois, ayurvédique, naturopathe), ou un psychothérapeute. D’autres vont se lancer dans la pratique de la méditation, du qi gong, ou d’un art martial. Ces disciplines permettent en effet d’apprendre à gérer ses émotions et à mieux se connaître.

7. Revenir aux règles universelles

La Nature a ses règles. L’Homme, étant partie de cette nature, doit les respecter pour être en bonne santé (voir l’article Yǎngshēng).

Malheureusement, la plupart des personnes, et en particulier les citadins, vivent à l’encontre de ces règles. Se donner les moyens d’une vie saine consiste donc à se rapprocher de la Nature et de ses rythmes… et par là-même de notre nature.

Pourtant, la mise en œuvre de ces principes se heurte à des obstacles, dont l’un majeur : le temps. Où trouver le temps pour cuisiner mes propres légumes, préparer mes jus frais au réveil, pour méditer, pratiquer le qi gong, ou simplement me reposer ?

Choisir de prendre ce temps est déjà un pas sur le chemin de la guérison.

La spiritualité : une dimension essentielle à la santé

Largement inspiré par l’observation et la contemplation de la nature, le taoïsme invite l’Homme à être modeste face à l’univers, à la Nature et à ses règles. L’homme sage choisit donc de vivre en harmonie avec l’univers, il comprend qu’il est de son intérêt de respecter les lois qui le constituent.

En effet, sa santé ne peut être complète que si l’Homme accepte cette dimension fondamentalement spirituelle comme il accepte sa dimension matérielle. L’équilibre est le fondement de la philosophie taoïste. On retrouve cet équilibre dans les opposés complémentaires que sont la terre et le ciel, le yin et le yang etc. Rien dans l’univers n’est conçu comme intrinsèquement mauvais. Le bien a besoin du mal et inversement.

En luttant contre la nature ou en voulant la dominer, l’être humain n’y trouve que malheur. Toutefois, l’humain qui fait preuve d’humilité peut apprendre de ses erreurs, les corriger, et ainsi se rapprocher d’un état d’harmonie, et donc de la santé.

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Jīng – essence de vie

Jīng – essence de vie

Un Jīng fort est la clé de la santé et de la longévité

Le Jīng ou essence de vie tient une place primordiale. En effet, dans ce monde qui ne respecte plus les rythmes naturels de la vie, notre santé est mise à mal. La peur même de la maladie et de la mort nuit à la vie. Pourtant, les médecines traditionnelles, à l’instar de la Médecine chinoise, nous enseignent depuis des milliers d’années les fondements de la santé et de la longévité.

Dans la culture taoïste, cette recherche de longévité allait même jusqu’à la quête de l’immortalité (voir ci-dessous). Dans cette quête de santé et de longévité, le Jīng tient une place prépondérante. Mais qu’est-ce que ce jīng ?

Le Jīng (精) désigne l' »essence », en particulier l’essence des reins. Le jīng (avec le qì et le shén), est l’un des trois trésors (三寶, pinyin : sānbǎo) de la médecine traditionnelle chinoise (MTC).

Jīng inné et jīng acquis

 

Le jīng a pour origine deux sources distinctes : l’essence prénatale et l’essence postnatale.

L’essence prénatale, ou jīng inné, est hérité des essences sexuelles du père et de la mère. Il est présent dès la fécondation. Il conditionne la vitalité de l’enfant, son développement, sa santé et son immunité.

L’essence postnatale, ou jīng aquis, provient des essences subtiles extraites des aliments par la Rate et de l’air par les Poumons. On peut comparer ces essences subtiles aux nutriments. ​

Quand l’essence postnatale est abondante, elle est mise en réserve dans les Reins, et entretient et nourrit l’essence prénatale.

Ce jīng est donc l’un des trois Trésors de la MTC, selon laquelle l’Homme ne peut exister que si ceux-ci se rencontrent et se conjuguent :

  • Le Shén, conscience,
  • Le Jīng essence de vie,
  • Le qi énergie souffle ou, activité métabolique.

L’entretien du Shén et la production de Qi

Le Shén, cette entité informe qui peut se comparer à l’âme, manifeste sa bonne santé par la volonté et le désir de vivre. Sa vivacité se reflète dans l’éclat du regard.

La production du qì dépend essentiellement du bon fonctionnement :

  • du poumon, qui recueille l’énergie de l’air
  • de la rate/estomac, qui recueille l’énergie des aliments et boissons

Un capital vital

Le capital « énergie » du jīng est limité et non renouvelable. Seul le jīng acquis peut être entretenu et cultivé.

Sa présence est indispensable à la vie. Après la puberté, cette essence contrôle la fonction reproductive et la fertilité, Elle régit les processus de croissance du corps tels que le développement des os, des dents, des cheveux. Elle intervient aussi dans la clarté de l’esprit. Le jīng fait bouger le corps humain à travers les différentes étapes de la vie : la naissance, l’enfance, la puberté, la maternité, la maturité et la vieillesse.

L’Essence des Reins conditionne toute la vie d’une personne : de sa croissance durant l’enfance à la maturité une fois devenu adulte. Elle est essentielle plus tard, lorsque des maladies vont potentiellement survenir, jusqu’à la mort. Plus généralement, on peut dire que la vitalité et la longévité proviennent de l’Essence. Notre santé, notre équilibre, notre bien-être et notre longévité dépendent de ce capital : son épuisement entraîne la mort !

Au fur et à mesure que le corps vieillit, le jīng, hérité à la naissance, se consume progressivement. Cette perte de jīng est accélérée par le stress et le surmenage, les excès émotionnels, la dispersion, l’abus de drogues, de tabac et d’alcool, la maladie, les blessures, une mauvaise alimentation, l’intempérance sexuelle.

Jīng fort ou jīng faible ?

L’Essence des Reins conditionne toute la vie d’une personne : de sa croissance durant l’enfance à la maturité une fois devenu adulte. Elle est essentielle plus tard, lorsque des maladies vont potentiellement survenir, jusqu’à la mort. Plus généralement, on peut dire que la vitalité et la longévité proviennent de l’Essence.

La perte de jīng entraîne une dégénérescence physique et mentale. Inversement, un jīng fort favorise une vie longue et intense.

En médecine traditionnelle chinoise, le jīng est donc considéré comme très important pour la longévité. Le jīng peut être préservé et même renforcé par :

  • Un repos adéquat
  • De la méditation
  • La pratique du Qi Gong
  • Des toniques à base de plantes
  • Des traitements d’acupuncture

Pour préserver le jīng , il est également important de pratiquer la gratitude, la bonté, la compassion, la générosité, et d’éviter les excès émotionnels. Cultiver son jīng permet donc de vivre en meilleure santé, et plus longtemps.

La longévité par les pratiques taoïstes

La longévité dans le taoïsme se travaille sur deux plans : la longévité corporelle d’une part, et d’autre part, un travail plus spirituel qui consiste à consolider la partie de l’esprit qui ne meurt pas.

La partie corporelle est nommée le travail du «Mìng» ou Destin. Celle sur l’esprit est nommée « Xìng » et englobe un double travail : le travail du Xīn (cœur-esprit) et du Shén (conscience). La pratique complète est nommée : « Xìng Mìng shuāngxiū », que l’on peut traduire par «pratique conjointe du Xing et du Ming pour les unifier».

Le « travail du Ming » consiste ainsi à préserver autant que possible le corps pour permettre à Xing de prendre conscience d’elle-même. Cette pratique englobe donc tous les aspects physiques inclus dans les arts martiaux internes (Bāguàzhǎng,  Tàijí quán, xíng yì quán,  liùhébāfǎquán, Qi gong, etc.). Elle intègre aussi la diététique et la bonne gestion de l’ensemble de ses rythmes corporels, notamment le sommeil.

Le travail de Xin passe par une introspection de type psychologique visant à dépister tous les aspects mécaniques et automatiques des émotions. En effet, ceux-ci nous enchaînent dans des processus répétitifs et souvent malheureux.

Au cours de ce travail, nous appréhendons, autant que possible, notre ombre. Si ce travail n’a pas lieu, toutes les dérives de la spiritualité deviennent possibles. Tant que ce travail de mise à jour et de purification n’est pas fait, le Xin obscurcit et entrave le développement du Shen qui ne peut parvenir à son plein épanouissement