Le diagnostic en MTC

Le diagnostic en MTC

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Un art ancestral et subtil

Dans une petite salle de consultation baignée d’une lumière tamisée, Maître Liang, un vieux praticien de médecine traditionnelle chinoise (MTC), observe attentivement son patient. Pas un mot n’a encore été échangé, mais déjà, bien des indices se révèlent sous ses yeux exercés. Car en MTC, le diagnostic est un art aussi subtil que profond, qui va bien au-delà des symptômes apparents.

Un héritage de la sagesse chinoise

En effet, la médecine traditionnelle chinoise ne se contente pas d’identifier une maladie ; elle cherche à comprendre l’individu dans sa globalité. Chaque douleur, chaque sensation, chaque changement corporel est perçu comme un message du corps, révélateur d’un déséquilibre plus profond.

Le Qi, cette énergie vitale qui circule dans les méridiens, le Sang et les Liquides organiques doit s’écouler harmonieusement.

Lorsqu’un déséquilibre s’installe, le corps parle… Encore faut-il savoir l’écouter.

magnétiseur

L’observation (望诊, Wàng zhěn)

Tout d’abord, sans un mot, Maître Liang, observe  dans les moindres détails :

 

  • Le teint et la couleur du visage de son patient qui sont le miroir de l’état interne.
  • La langue, véritable cartographie des organes, dont la couleur, la forme et l’enduit révèlent les déséquilibres.
  • Les yeux, la peau, les ongles, qui renseignent sur la vitalité et l’état du Sang.

L’auscultation (闻诊, Wén zhěn)

L’expérience lui a appris également à écouter et sentir. Par exemple, la voix sera faible en cas de déficience de Qi. Elle sera rauque ou forte en cas d’excès de fluides.

Il observe si la respiration est fluide ou au contraire, saccadée ou sifflante.

De même, de fortes odeurs corporelles alertent sur une chaleur excessive ou des troubles digestifs.

La Palpation (切诊, Qiè zhěn)

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Puis vient la palpation. Celle-ci recouvre notamment :

    • La prise des pouls (脉诊, Mài zhěn), qui révèle l’état des organes en évaluant profondeur, rythme et force des battements.
    • La palpation des points d’acupuncture, dont la sensibilité traduit des blocages énergétiques.
    • La palpation du corps. En effet la température et la texture de la peau sont révélatrices de l’état du Yin et du Yang.

La Palpation (切诊, Qiè zhěn)

Puis vient la palpation. Celle-ci recouvre notamment :

 

    • La prise des pouls (脉诊, Mài zhěn), qui révèle l’état des organes en évaluant profondeur, rythme et force des battements.
    • La palpation des points d’acupuncture, dont la sensibilité traduit des blocages énergétiques.
    • La palpation du corps. En effet la température et la texture de la peau sont révélatrices de l’état du Yin et du Yang.
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L’interogatoire (问诊, Wèn zhěn)

Maintenant qu’il a une idée générale de la situation, Maître Liang s’adresse à son patient pour lui poser quelques questions sur :

 

  • Son historique médical et émotionnel.
  • Son mode de vie : alimentation, sommeil, sources de stress…
  • Ses sensations corporelles : douleurs, frissons, digestion, élimination.

Un diagnostic personnalisé

Enfin,  Maître Liang  ferme un instant les yeux  et réfléchit… il analyse :

  • La nature générale du déséquilibre : plutôt Yin ou plutôt Yang.
  • Le niveau d’atteinte du déséquilibre : Superficiel ou Profond.
  • La présence d’un excès de chaleur ou de froid. Il se peut qu’il s’agisse du contraire d’ailleurs, on parle de manque, de vide ou d’insuffisance. Il en va de même pour l’énergie.

Chaque diagnostic est unique. Un même symptôme peut avoir plusieurs origines, et seul un regard minutieux permet d’identifier la cause profonde.

Un Traitement Sur-Mesure

En recoupant les informations recueillies à travers ces différentes étapes, Maître Liang pose son diagnostic et met en place une stratégie de traitement pour rétablir l’harmonie :

  • L’acupuncture viendra débloquer les méridiens et relancer la circulation du Qi.
  • La pharmacopée chinoise prescrira plantes et minéraux pour rétablir l’équilibre.
  • L’alimentation thérapeutique ajustera la diète pour renforcer les organes déficients.
  • Le Qi Gong et le Tai Chi permettront de faire circuler l’énergie.

Un diagnostic personnalisé

Enfin,  Maître Liang  ferme un instant les yeux  et réfléchit… il analyse :

  • La nature générale du déséquilibre : plutôt Yin ou plutôt Yang.
  • Le niveau d’atteinte du déséquilibre : Superficiel ou Profond.
  • La présence d’un excès de chaleur ou de froid. Il se peut qu’il s’agisse du contraire d’ailleurs, on parle de manque, de vide ou d’insuffisance. Il en va de même pour l’énergie.

Chaque diagnostic est unique. Un même symptôme peut avoir plusieurs origines, et seul un regard minutieux permet d’identifier la cause profonde.

Un Traitement Sur-Mesure

En recoupant les informations recueillies à travers ces différentes étapes, Maître Liang pose son diagnostic et met en place une stratégie de traitement pour rétablir l’harmonie :

  • L’acupuncture viendra débloquer les méridiens et relancer la circulation du Qi.
  • La pharmacopée chinoise prescrira plantes et minéraux pour rétablir l’équilibre.
  • L’alimentation thérapeutique ajustera la diète pour renforcer les organes déficients.
  • Le Qi Gong et le Tai Chi permettront de faire circuler l’énergie.

La Mélodie du Pouls

Parmi toutes ces méthodes, la prise de pouls (voir encadré) occupe une place d’honneur. Sur chaque poignet, trois positions et deux niveaux (superficiel et profond) sont analysés, offrant des indications précieuses sur les organes et les méridiens.

Comme un musicien accordant son instrument, il écoute la mélodie des battements, cherchant la note discordante.

Vous l’aurez compris, pour Maître Liang, le diagnostic est bien plus qu’un simple examen clinique , c’est une lecture profonde du corps, une interprétation des signes que l’organisme envoie en permanence. Chaque patient est une énigme, chaque consultation un voyage à travers les flux énergétiques du corps.

En comprenant ces subtilités, on réalise que la médecine chinoise est un art, celui d’écouter, d’observer et de rechercher l’harmonie de l’être dans toute sa complexité.

Le diagnostic par les pouls

 

Hipocrate
La prise de pouls chinois, ou mai zhen (脈診), est une méthode de diagnostic fondamentale en médecine traditionnelle chinoise (MTC). Son origine remonte à des millénaires, avec des textes anciens comme le Huangdi Neijing (黃帝內經) qui en décrivent les principes.

Cette technique s’est développée durant la Dynastie des Han (206 av. JC – 23ap.JC) à l’époque où le respect et la pudeur imposait aux médecins un contact physique minimal (surtout avec l’Impératrice !).

A travers 6 paires de points réparties sur 3 zones de chaque poignet et sur 2 niveaux (superficiel et profond), le praticien écoute l’harmonie et la qualité des pulsations comme un musicien vérifie un instrument bien accordé.

Le praticien palpe l’artère radiale au poignet, à trois positions (cun, guan, chi) correspondant à différents organes. Il évalue la profondeur, le rythme, la force, la forme et d’autres caractéristiques du pouls, qui renseignent sur des déséquilibres énergétiques, et sur la présence éventuelle de facteurs pathogènes.

Il y a 28 formes de pouls (glissant, rugueux, tendu…) classées en 4 catégories : profond ou superficiel ; rapide ou lent ; long ou court ; fin ou large.

La prise de pouls est utilisée en conjonction avec d’autres méthodes de diagnostic (observation, interrogatoire, palpation) pour établir un bilan énergétique complet.

Elle est particulièrement utile pour évaluer les fonctions des organes internes, l’état du Qi, du sang et des liquides organiques.

La prise de pouls est une compétence complexe, un art subtil, qui demande beaucoup de pratique et de finesse d’écoute.

L’examen de la langue

L’examen de la langue

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Un outil diagnostic essentiel en MTC

Le médecin chinois utilise couramment l’examen de la langue. Celui-ci fait partie intégrante de ses outils diagnostics avec l’observation, l’interrogatoire, la palpation et la prise de pouls. Cet examen de la langue est basé sur une vision holistique du corps humain unifié et harmonieux, où chaque organe et chaque fonction sont interdépendants. Dans ce contexte, la langue est considérée comme un microcosme du corps.

Les Chinois anciens ont observé qu’en examinant la langue, on pouvait obtenir un aperçu de l’état des organes internes et des méridiens. Les textes classiques de la Médecine traditionnelle chinoise (MTC), comme le Huangdi Neijing – Le Classique interne de l’Empereur Jaune -, expliquent que la langue reflète le Qi (énergie vitale) et le Sang de l’individu. La forme, la couleur, et la texture de la langue révèlent des informations sur la santé des organes internes comme le cœur, la rate, le foie, les poumons et les reins.

Ce diagnostic, qui remonte à des milliers d’années, permet de comprendre les déséquilibres énergétiques dans le corps. Cette approche fait de l’examen de la langue un pilier fondamental dans la médecine traditionnelle chinoise (MTC) pour évaluer la santé globale d’une personne.

Qu’observe-t-on sur la langue ?

L’observation de la langue permet d’évaluer les racines profondes du corps et de l’esprit a l’origine des déséquilibres énergétiques nuisants à la santé.

La langue d’un individu en bonne santé, dite « normale », a de l’éclat. Son corps est rouge clair, elle est souple. Elle n’est ni gonflée ni trop mince, n’a pas de fissures, et elle ne doit pas trembler quand on la tire. L’enduit est fin et légèrement blanc, un peu plus épais en arrière de la langue. Celle-ci est légèrement humide mais pas trop, on ne doit pas y déceler de traces de liquide. Les veines sublinguales (sous la langue) ne doivent pas être gonflées et trop violacées.

Ainsi, le médecin chinois diagnostique l’état des organes selon la couleur de la langue, sa forme, l’état des fluides corporels, ainsi que les syndromes thermiques.

Une cartographie des organes internes

  • La localisation des organes internes : La langue est divisée en zones qui correspondent aux différents organes internes. Par exemple, la pointe de la langue est associée au cœur, tandis que le centre représente la rate et l’estomac.
  • La couleur : La couleur de la langue reflète l’état du Qi et du Sang dans le corps. Une langue pâle peut indiquer une déficience de Qi ou de Sang, tandis qu’une langue rouge vif pourrait suggérer un excès de chaleur dans le corps.
  • L’état des fluides corporels : L’apparence de l’enduit lingual (couche à la surface de la langue) révèle l’état des liquides dans le corps. Un enduit épais ou absent peut indiquer une stagnation des fluides ou une sécheresse.
  • Les syndromes thermiques : la couleur, la texture, ainsi que les structures de la langue, permettent de determiner si la maladie est causée par un excès de chaleur ou de froid dans le corps.
cartographie de la langue

Avantages de l’examen de la langue

L’examen de la langue présente plusieurs avantages pour le diagnostic en MTC :

  • Il est non invasif. L’examen permet aux praticiens de recueillir des informations sur la santé interne sans avoir besoin de tests intrusifs.
  • L’évaluation est holistique. En effet, l’état de l’ensemble du corps à travers un seul organe qui est examiné. La langue reflète la santé des différents systèmes, permettant une évaluation globale.
  • Il précise le diagnostic énergétique. Les différents aspects de la langue nous donnent en effet la possibilité de diagnostiquer des déséquilibres spécifiques, comme un excès de chaleur ou de froid, des stagnations de Qi ainsi que des déficiences de sang.
  • Une aide puissante dans les suivis. L’observation de la langue permet de suivre l’évolution du consultant. Elle permet de voir les progrès d’un traitement et d’ajuster les soins en fonction des changements visibles.

Il est donc juste de dire que l’examen de la langue en MTC est un art. Ce raffinement dans l’art de soigner permet d’accéder à une compréhension subtile des déséquilibres internes. La maîtrise de cet art est un outil puissant qui permet d’interpréter les signes du corps. En complément des autres axes du diagnostic, il permet de renforcer le lien entre les signes externes et la santé énergétique.

Les principaux éléments d’observation

Lors de l’examen, plusieurs aspects de la langue sont analysés, chacun révélant des informations précieuses sur l’état interne de l’individu.

Cas clinique

On observe chez un consultant un enduit épais humide jaune sur sa langue légèrement bleutée. De plus on observe une une crevasse au centre de la langue. Son pouls ressemble à des espèces de vagues fuyantes au toucher. Il est dit glissant. (Le pouls glissant est fluide, semblable à de l’eau coulant sous les doigts. Il a souvent une cadence plus vive qui renforce l’impression de mouvement continu)

De quoi souffre cette personne et comment la soigner ?

En médecine chinoise, un pouls glissant (滑脉, huá mài) associé à un enduit lingual épais, humide et jaune indique souvent une accumulation d’humidité et de chaleur, surtout au niveau de la rate et de l’estomac.

La teinte bleutée de la langue, en revanche, peut indiquer une stagnation de sang ou de qi, souvent liée au froid ou à une circulation du qi perturbée. La fissure centrale est généralement liée à un affaiblissement de l’énergie de la rate et de l’estomac, qui pourrait être exacerbée par l’humidité et la chaleur bloquant leur fonction.

D’après ces signes, il semble probable que la personne souffre de ce qu’on appelle un « syndrome d’humidité-chaleur » avec une déficience de la rate et une stagnation du qi ou du sang.

Principes de traitement

Le traitement viserait à :

  1. Éliminer l’humidité et la chaleur de l’organisme.
  2. Renforcer la rate pour restaurer sa capacité de transformation et de transport.
  3. Faire circuler le qi pour soulager la stagnation.

La Rate et l’hypertension

La Rate et l’hypertension

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Le rôle de la rate dans l’HTA

L’hypertension artérielle (HTA) correspond à une augmentation anormale de la pression du sang sur la paroi des artères. Elle est aussi définie par des chiffres mesurés par un tensiomètre : à partir de…

En médecine traditionnelle chinoise (MTC), l’hypertension n’est pas considérée comme une pathologie, mais comme un syndrome alertant sur un dysfonctionnement de certains organes internes. Le diagnostic de la MTC identifie les déséquilibres énergétiques qui sous-tendent ces dysfonctionnements. Ils varient naturellement d’un individu à l’autre.

L’hypertension selon la MTC

La médecine chinoise s’intéresse toujours aux causes de ce que l’on appelle maladies, et ne s’arrête jamais aux seuls symptômes. Les facteurs pouvant conduire à l’hypertension sont extrêmement variés. Il est communément admis qu’ils sont étroitement liés à l’hygiène de vie. Parmi ceux-ci, l’aspect psycho-émotionnel joue un rôle capital et reconnu dans l’hypertension.

L’anxiété excessive liée aux difficultés de la vie quotidienne, le stress continuel, ainsi qu’un état de dépression sous-jacente sont générateurs d’hypertension.

Si chacun des organes peut jouer un rôle dans la genèse de l’HTA, et notamment le Foie et les Reins, nous choisissons ici de nous focaliser sur le rôle de la rate dans l’hypertension artérielle, à travers la production des Tán.

Fonctions de la rate

La Rate est un organe très important en MTC. Elle appartient à la Terre dans la théorie des Cinq éléments, et est liée à l’émotion d’anxiété. Elle est au centre du corps et a pour propriété de « faire monter » et « faire descendre » les essences qu’elle extrait de la nourriture.

En effet, la Rate transforme les aliments et boissons en sang et en qi. Elle joue aussi un rôle dans le tri et l’élimination des déchets à travers les selles, les urines et la transpiration.

Une alimentation de qualité est donc essentielle au bon équilibre énergétique de la Rate. Or, notre alimentation est bien souvent trop riche, nous mangeons trop. Qui plus est, nous consommons des aliments qui vont apporter énormément d’humidité (sucres, graisses), ou une alimentation trop crue ou trop froide. Dans les deux cas on va léser la Rate.

Si la fonction de la Rate est en état de faiblesse, ses propriétés de transformation et d’élimination vont se dérégler. La rate ne pourra pas éliminer tous les déchets du bol alimentaire, qui se transformeront alors en Tán, ou mucosités. Le Tán formé peut être soit de nature froide, soit de nature chaude selon le type d’individus.

Ce Tán ira se fixer dans les endroits les plus vulnérables de l’organisme, sur les parois des vaisseaux notamment, entravant ainsi la libre circulation du sang. C’est ainsi, à travers le Tán, que la rate est à mettre en relation avec la pression sanguine. Le Tan obstrue les vaisseaux, les rend plus durs, moins élastiques. Ainsi le cœur est notamment affecté.

L'angélique chinoise, trésor de la mtc

Le Tán et la digestion

On comprend dès lors l’importance du bon fonctionnement de la rate. Il sera déterminant dans la qualité de la digestion. Ainsi un même repas ingéré par plusieurs personnes ne sera pas digéré par chacun de la même façon selon l’état de sa rate et plus globalement de son équilibre yin/yáng. Si la rate fonctionne correctement, elle pourra assister l’élimination des excédents du bol alimentaire.

Le rôle de la rate étant de transformer les nutriments en Qi et en Sang, il est important que la nourriture soit facile à digérer. Ainsi on limite les risques de stagnation d’aliments mal digérés susceptibles de générer du Tán.

Enfin, si la Rate fonctionne correctement, le Tán, même s’il est produit, peut être facilement éliminé et ne se déposera pas dans le sang. Ainsi, le Tán est toujours à mettre en relation avec une mauvaise digestion ou avec un problème de suralimentation.

Prévenir la formation du Tán

Ce Tán n’est pas uniquement l’une des causes de l’hypertension artérielle, mais il peut aussi se loger en d’autres endroit du corps, notamment dans les poumons. Cela peut engendrer de la toux, de la bronchite ou de l’asthme. Le Tán peut également bloquer la circulation du qi, générant des stagnations, une mauvaise circulation sanguine, des douleurs. Enfin, le Tán peut également troubler l’esprit et générer de la confusion mentale, de l’anxiété, et de la dépression.

Comme on a pu le voir ici, il est essentiel de maintenir sa rate, et globalement l’ensemble de ses organes dans un bon état d’équilibre énergétique. La médecine chinoise permettra les rééquilibrages nécessaires par l’acupuncture ou la prescription de plantes. Mais le patient devra lui-aussi agir pour rééquilibrer son mode de vie, notamment sa diète (voir ci-dessous). Il devra aussi prendre soin de mieux vivre ses émotions.

Alimentation et formation de Tán

Prendre soin de son alimentation est la meilleure façon d’éviter la production de Tán. Voici les principaux aliments à éviter :

  1. les fritures (frites, beignets, et aliments panés) les aliments trop gras et huileux, qui sont difficiles à digérer.
  2. Le sucre et les aliments sucrés, y compris les boissons sucrées (sodas, jus de fruits sucrés, boissons énergétiques etc), et l’alcool
  3. Les produits laitiers (et particulier les fromages gras, le lait entier, la crème et les yaourts riches en matières grasses). En effets, ceux-ci sont humidifiants et peuvent donc favoriser la production de mucosités.
  4. Les aliments et boissons froids. En effet, les boissons froides, voire glacées, ou les aliments sortis trop froids du réfrigérateur affaiblissent la rate. Il en est de même des aliments crus en trop grande quantité.
  5. Les aliments raffinés et transformés issus de l’industrie agro-alimentaire.

Il conviendra aussi de prendre soin du mode de cuisson. En effet certains sont favorables à la production de mucus ou Tán, comme :

  1. la friture, qui augmente la teneur en graisses des aliments ;
  2. Les grillades et rôtis à très haute température ;
  3. La cuisson avec beaucoup d’huile.

Au contraire il faut favoriser :

  • Les cuissons légères, comme la cuisson vapeur qui conserve la valeur nutritive des aliments tout en facilitant leur digestion ;
  • Les aliments bouillis ou braisés
  • Les aliments chauds et cuits comme les soupes et bouillons qui soutiennent la fonction de la rate
  • Les légumes cuits à la vapeur, ou légèrement sautés ou bouillis
  • Les céréales complètes (riz brun, quinoa, avoine..)
  • Des protéines maigres (poisson, poulet, légumineuses)