Ba Duan Jin : Soutenir le Ciel

Ba Duan Jin : Soutenir le Ciel

Qi gong des Huit pièces de brocart, n° 1

Cet article est le premier d’une série de huit, chacun traitant d’un exercice appartenant à la suite appelée Ba Duan Jin ou Huit pièces de brocart, un des qi gong les plus connus et les plus anciens (voir encadré).

La forme de Ba Duan Jin que nous enseignons est beaucoup pratiquée aujourd’hui dans le monde entier et elle est accessible à tout âge. Elle est un excellent complément à nos thérapies. Pratiquée tous les jours, elle améliore sensiblement la santé. Pour débuter, nous recommandons de pratiquer avec un maître de Qi gong pour éviter tout déséquilibre énergétique. En effet, le qi gong est extrêmement puissant.

雙手托天 – Soutenir le Ciel avec les mains

Le premier exercice des Huit pièces de Brocart se nomme Liǎngshǒu tuō tiān lǐ Sān Jiāo » (两手托天立三交) qui signifie littéralement « Soutenir le Ciel avec les mains régularise les 3 réchauffeurs ».

Cet exercice améliore la circulation du Qi dans son ensemble. En élevant les bras, on aide à débloquer les méridiens et l’on favorise une circulation plus fluide de l’énergie vitale, qui elle-même contribue à l’amélioration de la santé.

En se concentrant sur l’élévation des bras, on ouvre et on stimule le méridien du San Jiao (Trois Réchauffeurs). Grâce à son action sur ce méridien, cet exercice normalise les fonctions de la respiration, de la digestion et de l’élimination.

Schéma des trois réchauffeurs

En effet, les trois réchauffeurs, ou trois foyers, qui donnent leur nom à ce méridien sont :

  • Le réchauffeur supérieur, situé dans la cage thoracique, qui comprend le Cœur et le Poumon ;
  • Le réchauffeur moyen, situé entre le diaphragme et le nombril, qui comprend la Rate et l’Estomac ;
  • Le réchauffeur inférieur, situé entre le nombril et le pubis, qui comprend le Foie, les Reins, le Gros intestin, l’Intestin grêle et la Vessie.

Bénéfices pour la santé

Voici quelques aspects médicaux liés à cette pratique. Le Qi gong en général soulage la fatigue physique et apaise le mental.

  • Renforcement des bras et des épaules :
    En élevant régulièrement les bras, cette pratique peut aider à renforcer les muscles des bras et des épaules, ce qui peut être bénéfique pour les personnes souffrant de douleurs ou de raideurs dans ces zones.
  • Relaxation et réduction du stress :
    Le Qi Gong est connu pour ses effets apaisants sur le système nerveux. La respiration contrôlée et les mouvements lents favorisent la relaxation, ce qui peut aider à réduire le stress et l’anxiété.
  • Amélioration de la posture et de l’alignement :
    Cette forme de Qi Gong encourage une posture droite et un alignement correct du corps, ce qui contribue à atténuer les problèmes de posture et les douleurs associées. Il peut par exemple aider à corriger la cyphose dorsale.
  • Stimulation du système lymphatique :
    Les mouvements doux et lents du Qi Gong stimulent le système lymphatique, favorisant ainsi l’élimination des toxines et des déchets du corps.
  • Promotion de la circulation sanguine :
    En augmentant l’activité des bras et des épaules, cette forme de Qi Gong peut également contribuer à une meilleure circulation sanguine.

« Soutenir le Ciel » : pratique

Pratique 8 pieces -Soutenir le ciel

 Préparation :

Nous recommandons de commencer par des mouvements simples et de les pratiquer régulièrement pour apprendre à ressentir le flux du qi circulant dans le corps.

Pour bien pratiquer le Qi Gong, il faut être régulier, détendu, et ne pas bloquer le Qi. La respiration est lente, régulière, et abdominale. Il est recommandé de porter des vêtements amples.

Les jambes sont légèrement écartées. Les genoux sont débloqués, les bras pendent sur le côté. La tête est bien droite dans le prolongement du tronc. Ce qui veux dire que ma posture me permet de rester relaxé sur mes pieds, le poids du corps réparti sur l’ensemble du pied. Je ne suis ni légèrement en avant ni légèrement en arrière. Le regard est franc et regarde droit devant, et loin (même si je suis devant un mur).

Exercice :

  1. Les mains se rejoignent en coupe sous le nombril à l’expir. 
  1. Dans un long très lent inspir, les mains, paumes vers le haut, s’élèvent de manière extrêmement relaxée, un peu comme si elles étaient aspirées toute seules vers le haut. 
  1. Arrivées au niveau du cœur, les paumes se retournent pour continuer leur ascension vers le haut, comme si elles poussaient le ciel. Les épaules restent détendues. 
  1. Le regard, lui, suit les paumes sans jamais pencher la tête ni vers le bas, ni vers le haut. Seuls les yeux bougent. 
  1. Enfin, au bout de l’inspir, les mains soutiennent le Ciel, les bras restent légèrement pliés. Puis les mains à nouveau s’inversent comme pour ramener l’énergie du Ciel vers l’abdomen. Tout cela dans un mouvement délicat et harmonieux. 
  1. C’est maintenant une longue et lente descente vers l’abdomen qui commence, rythmée par l’expir. 
  1. Arrivées à nouveau en-dessous du nombril, les paumes se retournent à nouveau harmonieusement pour entamer le cycle suivant. A aucun moment il n’y a eu de coupure, ni de changement de rythme. 

Au début, le pratiquant peut pratiquer la montée des bras sur un inspir plus un expir, idem pour la descente. Avec le temps, le pratiquant ralentit sa respiration et donc le rythme de sa routine. En Qi gong, la lenteur et l’harmonie sont la clé de l’efficacité !

Ba Duan Jin, ou les Huit pièces de Brocart

Le Ba Duan Jin est l’un des Qi gong les plus anciens et les plus connus. Il consiste en une suite de huit exercices. Il en existe une centaine de versions, y compris celle du temple Shaolin. Le Ba Duan Jin est aussi connu sous le nom des Huit pièces de Brocart, en référence aux longs manteaux en brocart – une étoffe de soie rehaussée de dessins brochés d’or et d’argent – portés par les dignitaires de l’empire chinois. Ceux-ci sont le symbole de la bonne santé.

On ignore l’origine exacte des Ba Duan Jin même si la légende rapporte que Bodhidharma l’aurait élaborée au Ve siècle au monastère Shaolin. La forme du Nord est connue pour avoir été pratiquée par le célèbre général, calligraphe et poète Yue Fei (岳飛), qui vécut au 12e siècle sous la dynastie des Song. Celui-ci développa les 8 pièces de brocart pour renforcer la volonté, le courage et la santé de ses soldats. Cette pratique permet en effet d’améliorer l’immunité, et de développer le calme intérieur et la force d’agir dans la vie. La posture du cavalier, que l’on retrouve à plusieurs reprises dans le Ba Duan Jin, est particulièrement propice au développement de cette force, de cette présence à soi, et de cette détermination.

Wuji, ou « le sommet du néant »

Wuji, ou « le sommet du néant »

La pratique de Wuji est un puissant outil de guérison

Wuji est à la fois un principe taoïste, et une posture de Qi gong. C’est à cette dernière que nous nous intéresserons particulièrement ici. Wuji est en effet une pratique d’une grande simplicité apparente, et pourtant d’une infinie richesse pour qui souhaite cultiver un esprit sain dans un corps sain.

Wuji est la première posture du Qi Gong nommé Wu Dang. C’est une posture qui se pratique debout et immobile. « Wuji » signifie « sans extrêmes ». Ce terme, issu de la philosophie taoïste, désigne l’état de chaos indifférencié qui précède la création. Il est par conséquent à l’origine de Taiji, le mouvement yin et yang. On peut donc dire que Taiji nait de Wuji.

Wuji, c’est le vide créateur dans le sens de « l’esprit créateur » ; c’est un vide plein de conscience.

La posture se pratique les pieds joints ou séparés de la largeur des épaules. Les genoux et les coudes sont relâchés, donc non bloqués. Le tronc est droit. La respiration est ample et naturelle. Le regard est posé au loin. Le pratiquant observe ses pensées, sans intervenir dans leur flux, son esprit se vide.

Par vide, les taoïstes n’entendent pas le néant, mais au contraire un état de potentialité totale, non encore manifestée mais contenant tous les possibles de la création. L’état de Wuji précède la manifestation, et donc l’action.

Pour les taoïstes, la nature ultime de notre esprit est le vide absolu ; autrement dit un potentiel absolu. Ainsi la conscience dans sa nature ultime de potentialité absolue, devient éveil absolu. Pour incarner pleinement Wuji, l’on doit s’unifier, atteindre l’unité entre le corps et l’esprit (le UN).

Développer son énergie vitale

En se détendant et en se vidant, le pratiquant se rend disponible. Comme une antenne dressée entre la Terre (monde matériel) et le Ciel (monde spirituel), il se place en état de réceptivité. Il devient prêt à tout et à rien en même temps. La pratique de Wuji est donc une invitation à entrer en contact avec le champ de tous les possibles pour progressivement s’ordonner intérieurement, en totale harmonie avec la Nature.

Avec le temps, soit quelques semaines ou quelques mois, le pratiquant s’installe dans cet état d’harmonie. S’exercer à la posture Wuji, de manière prolongée et régulière, accroît la conscience et la présence à soi.

La pratique de Wuji permet de cultiver et de développer l’énergie racine, le Jing. Elle favorise la libre circulation de l’énergie (Qi) et permet au participant de connaître la vraie nature de son esprit.

L’écoute accrue du corps augmente l’énergie vitale et renforce « l’attention » ; elle développe la compassion envers les autres êtres, une qualité indispensable à la santé.

Ce que l’on ressent dans cette pratique, c’est une sensation d’apaisement, de calme, qui gagne le corps puis progressivement l’esprit. Cette quiétude, avec le temps, procure un sentiment de sérénité. La pratique de Wuji est une forme de méditation debout qui nous permet de cultiver notre énergie vitale (notre Jing) ; elle a donc un effet guérisseur et augmente la longévité.

D’ailleurs on constatera dans la pratique que plus on est attentif aux perceptions alentour, ainsi qu’aux sensations internes, moins le mental est actif et plus l’on se sent dynamisé.

La pratique prolongée de Wuji contribue à déconditionner le mental (moi) dans ses tendances à tout ramener à soi, à tout commenter ou juger, ou à vagabonder d’une idée à une autre.

Un esprit plus fort dans un corps plus sain

Ainsi la pratique régulière de Wuji :

  • évite que l’on soit l’objet de ses émotions au gré de leurs caprices. Elle permet de s’en distancer ;
  • contribue à stabiliser l’esprit agité et améliore la capacité de concentration dans sa qualité et sa durée ;
  • procure une sorte de sérénité et de joie qui se prolonge au-delà de la pratique dans la vie quotidienne. C’est le début d’une mutation qui nous invite à changer notre regard sur les évènements de notre vie, nos relations, les autres, nos structures de pensées et nos émotions. Ce regard se fait plus détendu, plus ouvert, avec une capacité d’adaptation accrue.

Cette posture immobile permet donc de renforcer et de cultiver l’énergie vitale Jing ; elle améliore la circulation de l’énergie (Qi) dans les méridiens en la rendant plus fluide. Cela a pour effet de dénouer les blocages énergétiques.

Qui plus est, la pratique de Wuji, à l’instar de toute pratique de Qi Gong, contribue à fortifier notre Esprit et à améliorer la qualité de nos états de conscience. Enfin elle développe en nous un sens de plus en plus affuté d’éveil.

Wuji est donc infiniment bénéfique lorsqu’elle est pratiquée dans le respect de ses principes (posture juste, relaxation, respiration), ainsi qu’avec régularité et constance. Ne vous laissez pas tromper par son apparente simplicité. Car avant d’atteindre la sérénité, l’on pourra expérimenter des douleurs le temps que les tensions lâchent, de l’impatience, voire des émotions perturbatrices.

Comme beaucoup de ces disciplines chinoises, la pratique de wuji requiert un véritable travail, un engagement dans l’instant et dans la durée. Ce n’est qu’à ce prix qu’elle délivre tous ses trésors. Et que l’on découvre son merveilleux pouvoir de guérison.

Quelques conseils pour votre pratique

Soyez à l’écoute de votre corps : ce qui se passe dans vos articulations, vos tensions, votre souffle. Observez, sans juger, et rectifiez en permanence votre posture pour obtenir une détente totale. La relaxation est en effet la clé de Wuji.

Votre posture, bien que relâchée, est droite. Veillez à ce que le dos soit bien décambré.  Les genoux sont légèrement fléchis. Le poids de votre corps repose lourdement sur vos pieds. Le haut du corps est léger et comme suspendu par une corde au ciel. Ainsi la colonne vertébrale est totalement libre. Les bras sont légèrement écartés du corps, les mains ouvertes et détendues.

Ralentissez le cycle de votre respiration et augmentez progressivement son amplitude. Cette respiration est abdominale. En vous concentrant sur votre respiration, votre corps se calmera progressivement, et les mouvements nerveux ou les réactions impulsives cesseront au cours de la pratique.

Toutefois il est important de rester joyeux. Gardez un état de bien-être et un regard bienveillant. Cultivez votre sourire intérieur et laissez-vous envahir par un ressenti de plénitude, et d’amour, dans tout votre corps. Embrassez ces sensations avec tendresse et douceur.

Pour les débutants, il est reommandé de vous faire  accompagner par un maître de Qi gong ou de tai chi.

L’art martial et la vie

L’art martial et la vie

La pratique d’un art martial est une voie qui mène à la pleine santé

    L’art martial est souvent associé uniquement au combat. Pourtant un véritable art martial est bien plus que cela. Il s’agit d’un art qui sollicite l’ensemble de la personne : son corps et son esprit. La pratique d’un art martial est un véritable outil de développement personnel. Son but ultime est la plénitude de l’être et la sérénité.

Le pratiquant en art martial cherche à développer une force qui lui permette de faire face à différent types d’épreuves vécues comme des agressions. Quelle est cette force ? Vient-elle d’une musculature abondante et de techniques de combat éprouvées ? De nombreux sport de combat font faussement croire à leurs étudiants qu’ils pratiquent le self-défense contre des agresseurs extérieurs. Or le but ultime du self-défense est d’apprendre à faire face à nos propres combats intérieurs et à tenir notre ego à distance. C’est là que le pratiquant en art martial trouvera cette force.

Notre expérience de la pratique, ainsi que de nombreuse rencontres avec des enseignants et maîtres en art martial nous ont confirmé que le but de l’art martial est de construire l’individu pour en faire un Guerrier.

Le guerrier se différencie du commun des mortels par le sens qu’il donne à sa vie. Le guerrier est dans une quête permanente de connexion avec les forces de l’univers. Il cherche à vivre en harmonie avec lui-même et avec son environnement. Ce qui est un stress pour tout un chacun est un défi pour le guerrier : « Comment résoudre cette épreuve avec sagesse ? » En effet, La voie du guerrier nous demande vivre en harmonie avec notre force intérieure et la conscience universelle.

Pourquoi devenir un guerrier ?

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La vie de tous les jours ressemble de plus en plus à un combat, dont les attaques sont souvent sournoises (la frustration, la maladie, la mort d’un proche, la peur de perdre…).

Grâce à l’art martial, l’individu se reprogramme d’une manière méthodique. Cela lui permet progressivement de mieux faire face aux situations précitées. En matérialisant des contextes conflictuels d’agressions physiques, le pratiquant expérimente des techniques de défense, tout en apprenant à mieux se connaitre.

Ainsi, chaque difficulté rencontrée dans sa pratique (effort, épreuve, remarque) le prépare à cette confrontation avec la vie. L’apprenti guerrier apprend à observer et à ressentir. Ainsi il développe graduellement sa conscience de lui-même et de son environnement.

Il apprend à travers le combat physique à contrôler ses réactions instinctives. Ainsi il adapte au plus juste sa réaction à une situation donnée. C’est ce qui va lui permettre avec le temps de faire face aux agressions émotionnelles citées plus haut sans être débordé.   L’art martial apporte ainsi détente mentale et aptitude à soutenir la confrontation et à élaborer des stratégies efficaces.

Ce résultat requiert l’assiduité et l’humilité du pratiquant.   Parmi ses nombreuses richesses, l’art martial possède donc la faculté d’apprendre à subir des attaques sans en être exagérément affecté. Cela est particulièrement précieux de nos jours, où la peur est distillée à longueur de journée dans les médias.   Il existe bien-sûr différents moyens de faire face aux difficultés de la vie. Mais d’expérience, la pratique rigoureuse d’un art martial est particulièrement efficace. Elle est d’autant plus intéressante pour les femmes, qui du fait de leur héritage socioculturel, se trouvent ou se placent davantage en situation de victime. La confiance en soi engendrée par la pratique d’un art martial leur permet de sortir de ce statut d’éternelle victime.

Les vertus

Le pratiquant d’art martial s’initie à une culture. Il pratique un art, développe des vertus qui s’intégreront tout au long de son évolution.   Le débutant, dès la première seconde, poursuit une voie, même s’il n’en est pas encore conscient. C’est la voie de l’harmonie. Ainsi il cultive une esthétique corporelle dans chacun de ses mouvements. Ce faisant, il développe des qualités physiques et mentales au travers des situations plus ou moins délicates dans lesquelles on le place. Car l’harmonie est la clé d’une vie saine et épanouie.

Par ailleurs, l’art martial enseigne l’entraide et la solidarité. Dans les entraînements, l’adversaire est avant tout un partenaire. Et chacun des partenaires cherche tout autant à faire progresser son partenaire qu’à progresser lui-même dans les vertus précitées. Ainsi l’art martial enseigne l’altruisme et le respect de l’Autre.   Dans la vie quotidienne, l’agression est rarement physique.

De ce fait, l’individu a perdu de vue un élément essentiel, la vigilance. La pratique d’un art martial, en matérialisant physiquement une agression, oblige le pratiquant à cultiver cette vigilance. En effet, le moindre manque de vigilance se paie durement. Cette vigilance se développe graduellement pour devenir une extra- conscience, qui perdurera en dehors du dojo.

Le bushido ou la voie du guerrier 

Le Bushido (littéralement la Voie du Guerrier) est le code d’honneur des samouraïs. Il résume les vertus à développer à travers la pratique d’un art martial, et à intégrer dans sa vie.

Voici les 7 vertus essentielles selon le Bushido :

  • Loyauté,
  • Courage (l’art de comprendre ce qui es juste),
  • Honneur (respecter une éthique dans nos actions),
  • Bienveillance (elle induit la solidarité),
  • Rigueur (le sens du devoir),
  • Respect (marque de notre grandeur d’âme),
  • Honnêteté et sincérité (être juste, parler juste).

Ces vertus sont des objectifs à développer à travers la pratique de l’art martial et à intégrer dans la vie quotidienne. Avec le temps elles font partie intégrante de l’individu et leur application dans la vie courante est automatique.