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Le qì, notion des cultures chinoise et japonaise, désigne un principe fondamental formant et animant l’univers et la vie. Le est à l’origine de l’univers et relie les êtres et les choses entre eux. Nous avons là un prinicipe quantique dans lequel l’étre humain est et posséde le , nous sommes le qì. Il circule à l’intérieur du corps par des méridiens. Il est présent dans toutes les manifestations de la nature.

La notion de correspond à la notion grecque de πνεῦμα / pneûma (« souffle »), et dans la même optique avec la notion d’esprit (en latin « spiritus » , souffle de vie). Il correspond aussi au concept  indien de prana (प्राण / prāṇa). Avec les nouvelles technologies, beaucoup l’identifient au plasma universel ou conscience universelle.

Le donne à l’univers et aux êtres leur forme, tout en les transformant sans cesse. Il circule indifféremment dans les choses et les êtres, les reliant en permanence. Dans la cosmogonie chinoise, le pré-existe à l’émergence du yin et du yang, deux aspects de ce souffle qui, en se combinant l’un à l’autre, vont permettre la formation des « dix mille êtres », c’est-à-dire des êtres et des objets de l’univers.

Ce principe, jamais pensé comme une divinité, inscrit l’être humain dans les mêmes lois naturelles que celles qui régissent l’univers. Dans cet esprit, l’influence du  organise les veines du corps humain comme il organise les nervures du jade. L’être humain est ainsi pensé comme un cosmos en miniature.

Là où il y a de la vie, il y a le . Lorsque le disparaît du corps dans le dernier souffle, c’est la mort. La qualité de la santé dépend de la quantité et de la qualité du dans le corps et de sa circulation fluide dans le corps.